La dématérialisation des procédures d’obtention de certaines formalités à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad) a porté ses fruits. Plus de 6 mille formalités ont été réalisées l’année dernière. Ce nombre pourrait être largement dépassé si le manque d’informations des usagers vient à être corrigé.Par Malick GAYE

– En 2021, le Département appui à la création d’entreprises (Dace) de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad) a délivré plus de 6 mille formalités visant à doter les usagers de registres de commerce, de Ninea, de cartes de commerçant, de permis internationaux. Ce sont ainsi des milliers de personnes qui se sont déplacées pour ce service dont les délais de procédure ont été nettement réduits. Mais ce nombre pourrait s’améliorer avec la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Une situation que le chef du Dace veut corriger. Cheikh Moussa Kane a identifié le manque d’informations des usagers comme la principale difficulté pour augmenter les services de la Cciad. «Les difficultés rencontrées sont principalement le manque d’informations des usagers avec des pièces incomplètes. C’est pourquoi nous envisageons de créer des antennes mobiles pour être plus prêts des usagers qui sont parfois dans des zones éloignées», a-t-il déclaré hier lors de la journée de présentation des services offerts par l’institution consulaire de Dakar à la Foire internationale des produits artisanaux (Fipa). Mais avant la mise en œuvre de ces antennes, la Cciad mène une campagne de communication. L’objectif est d’expliquer les différentes procédures pour l’obtention de services.
Revenant sur les 6 mille formalités délivrées aux usagers en 2021, Cheikh Moussa Kane a rappelé que la dématérialisation des procédures a permis grandement d’avoir cette performance. Par ailleurs, il a aussi expliqué que «la Cciad est le point focal de l’Observatoire des pratiques anormales de l’Uemoa qui veille sur la tracasserie sur les corridors routiers. Ça permet de jauger le climat des affaires à travers des indicateurs».
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