Le Mouvement national des policiers à la retraite réclame toujours le recouvrement des droits de ses membres spoliés depuis 1966, sous Léopold Sédar Senghor. Leur président Cheikh­na Keïta qui nous a rendu visite sollicite une meilleure diligence du président de la République qui avait promis une solution à leur situation. «Tous nos droits ont été spoliés par rapport à un statut que la police avait hérité au moment des indépendances. Et suite aux incidents qui ont eu lieu entre Mamadou Dia et Senghor, nous avons pris cause pour le premier, à l’époque président du Conseil», explique-t-il. M. Keïta d’ajouter : «On avait sollicité de Macky Sall qu’il nous fasse cession des camps de garde. On attend le décret qui le matérialise. Le 1er mai dernier, le Président avait déclaré avoir versé 2 milliards pour les 1 274 radiés : 1 milliard 400 mille pour compléter les pensions et 600 millions pour les indemnisations. Mais jusqu’à présent, nous sommes en attente.»
Ces policiers à la retraite qui renouvellent leur soutien au chef de l’Etat comptent poursuivre leur combat. «En 1987, Abdou Diouf nous a radiés sous le diktat du Fmi et de la Banque mondiale. Abdoulaye Wade de même avec des promesses non tenues. Avec Macky, nous avons encore l’espoir qu’il fera de sorte qu’on nous rétablisse», a dit Cheikhna Keïta.
Stagiaire