Plus grand lycée de la banlieue, Limamou Laye est toujours en chantier. Ce qui risque de compromettre ses capacités d’accueil à cause du retard dans la livraison des chantiers.Par Abdou Latif MANSARAY – 

Dans la banlieue, les élèves ne sont pas bousculés devant les écoles. Idrissa Guèye, Secrétaire général de l’inspection d’Académie de Pikine et Guédiawaye, a effectué hier des visites dans plusieurs structures, lycées et de collèges, pour se rendre compte de l’effectivité du «Ubi tay diang tay». Malheureusement, pour la journée d’hier prévue pour la rentrée au lycée Limamou Laye de Guédiawaye, beaucoup d’élèves n’ont pas répondu à l’appel. Dans ce lycée d’excellence, les chantiers de réfection sont toujours en cours.

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«Comme vous l’avez noté, il est en chantier et l’entrepreneur avait pris des engagements pour accélérer les travaux pour qu’on puisse disposer des classes le plus tôt possible. Mais, vous l’avez constaté, il y a une lenteur. Nous allons nous organiser de telle sorte que les conditions soient réunies. Et aujourd’hui, il faut noter que nous avons perdu des classes physiques, ce qui fait que nous avons des difficultés pour gérer le nombre de classes pédagogiques», note Idrissa Guèye, Secrétaire général de l’Ia de Pikine et Guédiawaye.

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Par ailleurs, il y a toujours le débat sur les frais d’inscription. Alors que l’arrêté ministériel fixe les frais d’inscription à 5 mille F Cfa, ce montant peut grimper jusqu’à 20 mille F Cfa. Au Lycée Dabakh Malick de Guédiawaye, Mme Awa Sarr, Proviseure du lycée, explique : «Nous avons reçu la note du ministère à savoir que les inscription sont de 5 mille francs Cfa, ce que nous avons respecté. En détail, l’inscription est de 5 mille. Chaque année, on renforce la bibliothèque à 500 francs Cfa et les autres 15 mille francs Cfa sont pour l’uniforme et la tenue d’Eps. Et les parents d’élèves sont tombés d’accord pour que les élèves puissent avoir des blousons.»
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