La Fédération ivoirienne de football (Fif) a reçu plus de huit (8) milliards de francs Cfa de la Confédération africaine de football (Caf). Ces fonds, issus des revenus de la Can 2023, sont destinés à des projets de développement du football en Côte d’Ivoire. Le président de la Caf, Patrice Motsepe, a tenu à le rappeler à l’occasion de la remise des fonds à la Fif, ce jeudi.

La Confédération africaine de football (Caf) a fait d’une pierre deux coups, ce jeudi. L’instance a profité du lancement du Symposium des entraîneurs du football africain à Abidjan pour signer le «Legacy Fund» qui représente 20% de l’apport de tous les partenaires qui ont associé leur image à la Can qui s’est déroulée en Côte d’Ivoire. La Caf a ainsi octroyé à la Fif plus de 14 millions de dollars, soit 8 milliards 500 millions de francs Cfa, pour le développement du football ivoirien.

Lors de son intervention devant les participants, le président de la Caf a rappelé la nécessité de travailler à l’émergence de nouveaux talents au pays des Eléphants, à travers ce fonds.

«Cet argent va contribuer à révéler de nouveaux talents et produire les meilleurs footballeurs sur le continent, particulièrement ici en Côte d’Ivoire. C’est déjà quelque chose d’important. Cette somme va permettre de découvrir le futur Yaya Touré, le futur Didier Drogba…», a expliqué Patrice Motsepe.

Un cahier des charges pour définir l’utilisation du fonds
A la suite du dirigeant de la Caf, Yacine Idriss Diallo a mis un point d’honneur à expliquer les contours des fonds octroyés à son institution par la Caf. «Ce fonds est destiné au football des jeunes garçons et filles. Il y a un cahier des charges qui sera remis par la Caf, et c’est sur la base de ce cahier des charges que nous allons, avec la Caf, déployer et utiliser cette somme. C’est exactement ce qui est fait avec la Fifa sur les projets de développement. Pour l’instant, je ne peux me prononcer sur l’utilisation de cet argent», a expliqué le patron du foot ivoirien, avant d’ajouter : «Il n’y a pas de stade pour les jeunes. Si on peut donc mettre en place des infrastructures pour que les jeunes puissent jouer au football, ce sera bon.

Parce que c’est de là qu’on détecte les talents pour les développer», a conclu le président de la Fédération ivoirienne de football.