L’Alliance des syndicats autonomes de la santé, Sutsas-Sudtm/Asas «And gueusseum», ne cède pas. Au contraire, elle durcit sa lutte. Actuellement en grève pour 144 heures, soit 6 jours, le mouvement syndical du secteur de la santé a déposé un énième préavis de grève. Il couvre la période du 1er juillet au 31 décembre 2018. De par ce mouvement d’humeur, Mballo Dia Thiam et ses camarades réclament le «respect des accords résiduels de 2014». Ils exigent également l’ouverture des négociations sur le régime indemnitaire. Parmi leurs revendications, il y a aussi le paiement de tous les arriérés de salaire aux agents des Collectivités locales et le versement des cotisations sociales.
«And gueusseum» veut également l’effectivité de la Fonction publique locale. Beaucoup de structures sanitaires ont récemment déploré le non-paiement des arriérés dans le cadre de la Couverture maladie universelle (Cmu). Sur ce point, ces syndicalistes demandent à l’Etat d’assurer «le versement sans délais des factures». Ils font aussi du vote de la loi institutionnalisant «la Cmu et son ancrage» leur priorité.
Pour une meilleure qualité des soins dans les hôpitaux, l’organisation syndicale revendique l’allongement d’une année de la formation des assistants infirmiers. Pour ce qui est du renforcement du capital humain dans les structures sanitaires, elle plaide pour le recrutement des agents de santé communautaire ainsi que la création de nouveaux corps dans la Fonction publique.
Stagiaire