Le gouvernement de Paul Biya rejoint la Caf en reconnaissant que le Cameroun «n’est pas prêt pour la Can 2019» ; écartant du coup toute saisine du Tas.
Les autorités camerounaises ont fait leur mea culpa hier sur le dossier des chantiers de la Coupe d’Afrique des nations, lors de la 22ème session du Comip-Can (Comité Central d’Organisation) de la Can 2019 présidée par le Premier ministre chef du gouvernement et président du Comip-Can.
Le constat clair a été fait par tous les membres du gouvernement maîtres d’ouvrages présents, principalement par le ministre des Sports. «Nous ne pouvions pas organiser la Can 2019. Qu’on arrête d’accuser la Caf ! C’est à nous de faire une évaluation objective de nos manquements et des dysfonctionnements qui ont conduit à cet échec humiliant pour tirer toutes les leçons», a déclaré Pierre Bidoung Mpkatt, le ministre des Sports.
Engager des démarches pour l’organisation de la Can 2021
Les autorités camerounaises ont ensuite apporté tout leur soutien à Ahmad Ahmad, le président de la Confédération africaine de football (Caf), avant de promettre la livraison au plus tard en mars 2019 de tous les chantiers la Can 2019 conformément au cahier des charges. Yaoundé a également promis d’engager officiellement des démarches pour l’organisation de la Can 2021.
Le Premier ministre camerounais a prescrit l’apaisement avec la Caf. «Nous ne pouvons pas travailler ensemble pour la Can 2021 et être adversaires devant les tribunaux ou se regarder en chiens de faïence par une communication contre-productive», a fait valoir le chef du gouvernement.
Le Cameroun oublie donc le recours au Tribunal arbitral du sport (Tas) dont la saisine a été brandie par quelques membres du sérail. Sur le terrain, les travaux se poursuivent avec intensité dans tous les sites retenus pour la Can, Garoua, Yaoundé, Douala, Bafoussam et Limbe.
Avec Koaci