La révision de la loi permettra de résoudre la question liée aux exceptions et limitations du droit d’auteur et des droits voisins, a soutenu, jeudi, le secrétaire d’Etat à la Culture, aux industries créatives et au patrimoine historique, Bakary Sarr. «(…) avec la révision de la loi sur le droit d’auteur et les droits voisins, il sera question de résoudre la délicate question liée aux exceptions et limitations aux droit d’auteur et droits voisins», a-t-il déclaré. M. Sarr s’exprimait lors de la cérémonie officielle de l’Assemblée générale de la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (Sodav). Il s’agira dans cette démarche, «de marquer une ligne de démarcation claire et préciser entre ce qui relèvera du champ des exceptions et ce qui ne pourra pas en relever». Le secrétaire d’Etat à la Culture, aux industries créatives et au patrimoine historique a rappelé qu’au regard des enjeux économiques et juridiques, l’Etat a entrepris la révision de la loi sur le droit d’auteur et les droits voisins afin de la mettre en conformité avec l’engagement pris au niveau international. «Il est important que vous compreniez que le numérique dans toutes ses déclinaisons s’est incrusté de plain-pied dans les industries culturelles et créatives, influençant profondément son modèle économique avec à la base, une exigence de compétitivité de plus en plus relevée en termes de contenus», a-t-il martelé. Le secrétaire d’Etat a précisé toutefois que les défis posés par le numérique ne s’adressent pas uniquement à la Sodav et aux pouvoirs publics. Ils sont aussi valables pour les titulaires de droit d’auteur et droits voisins. Il a félicité la Sodav pour «l’immense travail accompli», lequel a contribué à la hisser au «quartet» de tête des sociétés africaines les plus «performantes». «Au mois de mai 2025, la Sodav a été la seule société d’Afrique subsaharienne à avoir été admise comme membre de plein droit de la Conférence internationale des sociétés d’auteurs et de compositeurs (Cisac) et aussi du Conseil international des sociétés qui gèrent des droits artistes interprètes (Scapr)», a-t-il souligné.
Aps