Qualifiée avec brio à la Coupe du monde 2022, la Tunisie pourrait se voir être privée de cette compétition en fin d’année au Qatar.
Et ce n’est pas sur le plan sportif. Puisque les Aigles de Carthage ont mérité leur qualification sur le terrain face au Mali. Mais, les récents évènements, bref conflits ouverts entre le ministère des Sports et la Fédération de football pourraient entraîner cette disqualification.
En effet, actuellement en Tunisie, il y a une véritable guerre froide entre la tutelle et l’instance fédérale. Ceci tire ses origines dans une prétendue affaire de corruption après les descentes de l’Es Zarzis et l’Es Métlaoui en Ligue 2, le 29 mai dernier.
Zarzis accuse l’Olympique de Béja et l’Es Métlaoui d’avoir fait des arrangements sur le dernier match des play-out. La Fédération réagit et suspend le gardien de Zarzis, Wael Kordi, et le défenseur, Houssem Ramadhane, pour 5 ans et d’une amende de 50 000 dinars (15425 euros) pour «non-respect de la charte sportive».
Vexé par cette situation, le ministère des Sports prend parti dans cette affaire et accuse la Commission d’appel de la Fédération d’avoir changé les règles de jeu pendant la compétition. Du coup, la tutelle menace de dissoudre la Fédération de football si des manquements graves ont été constatés après enquête.
Si le ministère des Sports va très loin, la Fifa pourrait intervenir comme elle l’a fait au Kenya et au Zimbabwe, et suspendre la Tunisie qui ne disputera donc pas le Mondial 2022.
Les supporters tunisiens retiennent leur souffle.
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