Les transports en commun constituent un facteur qui va favoriser la propagation du virus à Dakar. Les dernières décisions gouvernementales risquent d’être sans effet, compte tenu de l’affluence des Dakarois dans les minibus. Les différentes administrations, les marchés et autres n’ayant pas encore fermé leurs portes, les travailleurs, les commerçants et autres doivent s’y rendre tous les jours. A ces derniers s’ajoutent les quelques personnes qui se déplacent juste pour aller voir des proches. Ils utilisent, pour la plupart d’entre eux, les transports en commun.
Comme si aucune épidémie ne prévaut dans le pays, les bus et minibus sont pleins à craquer et l’on ne note aucune protection apparente sur les passagers, tous pressés d’arriver à destination. Les conducteurs de bus aussi continuent de remplir leur voiture sans penser aux différentes mesures de sécurité à respecter pour leur propre protection, celle de leurs passagers et de leur famille. Voilà la situation dans nos minibus de transport en commun.
Il revient au gouvernement d’œuvrer pour faire respecter aux responsables des compagnies de transport les différentes mesures en fixant des amendes pour ceux qui ne les respecteront pas. Désinfecter les bus avant leur départ tous les matins, prévoir le nettoyage des mains obligatoire pour tous les passagers avec des gels hydro-alcooliques et faire respecter une certaine distance entre eux. Il leur revient également de plus sensibiliser la population sur les risques liés au non-respect des mesures d’hygiène et de rendre plus accessibles les protèges-nez et les gels désinfectants dans un bref délai.
Les populations devront aussi limiter leurs sorties, surtout les personnes âgées et les enfants, mais aussi se laver régulièrement mains.
Stagiaire