Amadou Moustapha Seck, coordonnateur-adjoint du Bureau national de la Cedeao, assure que le Centre national d’alerte précoce du Sénégal va être très bientôt opérationnel. «Je puis vous assurer que le Centre national d’alerte précoce du Sénégal sera très bientôt opérationnel, au regard de l’avancement appréciable du processus devant conduire à sa mise en place», a-t-il notamment déclaré. M. Seck s’exprimait à l’ouverture, mardi à Dakar, d’un atelier régional de renforcement des capacités des experts analystes des centres nationaux d’alerte précoce des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Des officiers de police, des acteurs intervenant dans la gestion sécuritaire et d’autres émanant du Giaba et d’autres structures participent à cette rencontre de quatre jours, à l’initiative de la Direction de l’alerte précoce de l’organisation communautaire.

Le Sénégal, le Togo et le Bénin sont les pays de la Cedeao qui ne disposent pas encore d’un Centre national d’alerte précoce et de réponse aux menaces à la sécurité humaine. «Le projet de décret portant création du Centre national d’alerte précoce du Sénégal a été adopté en Conseil des ministres le 18 juin dernier, et le décret portant répartition des services de l’Etat l’a placé sous la tutelle du Premier ministre», a signalé le coordonnateur-adjoint du Bureau national de la Cedeao. Il a également fait savoir que les locaux déjà attribués à la structure sont en phase de rénovation, conformément aux recommandations du rapport de la Commission technique interministérielle de protection civile qui y avait effectué une visite technique.

M. Seck a signalé que le matériel informatique, le mobilier de bureau et les véhicules mis à la disposition du centre par la Commission de la Cedeao ont été réceptionnés par le Giaba. Le Groupe de travail chargé de la mise en place du centre avait déjà lancé un avis d’appel à candidatures qui a débouché sur la sélection de trois profils soumis à l’attention du Premier ministre pour le choix du futur directeur, a-t-il ajouté. «Le recrutement des experts et autres personnels du centre sera poursuivi sous la houlette de son directeur qui travaillera, en rapport avec la task-force, aux préparatifs de son lancement, en présence des plus hautes autorités du pays», a dit Mamadou Moustapha Seck.
Il a martelé que le Centre national d’alerte précoce du Sénégal devrait bientôt voir le jour et est attendu pour contribuer de manière significative à la prévention et à la coordination de la réponse aux risques liés à la sécurité humaine au Sénégal et dans la région ouest-africaine.