Les passionnées de l’art peuvent se délecter jusqu’au 31 décembre avec une trentaine d’œuvres exposées dans le cadre de la 10e édition du Partcours au centre culturel Maurice Guèye.  Du sculpteur et designer Balla Niang travaillant le bois aux peintres Marie Dione, Fatou Mandoye Mbengue et Babacar Cissé Deb’s, le thème de l’exposition «Ce qui nous lie» a été restitué sous diverses formes et sensations. Le vernissage s’est tenu dimanche en présence de Mauro Petroni, initiateur du Partcours. «Le thème de mes tableaux c’est deukendoo. La cohabitation entre tous les êtres (…)  Mes toiles parlent des liens. Les liens sociaux mais aussi de lumière, d’énergie positive, ce qui est le plus important», a expliqué Deb’s qui compte une expérience de 10 ans dans la peinture. Fatou Mandoye Mbengue a mis le focus sur le lien entre l’homme et l’eau à travers la dizaine de tableaux sous le thème des bains. Bains mystiques, bains des enfants avec les eaux de pluie … L’artiste de Bargny a puisé dans son propre vécu pour s’accrocher au thème de l’exposition. Dans trois tableaux présentés, Marie Dione a surfé entre le Cosmos avec les trois éléments (hommes, animaux et plantes), Timis marquant un lien entre nuit et jour et Rog, l’Etre suprême auquel tout est lié. De quoi réjouir les visiteurs de cette journée inaugurale de l’exposition. Même la présidente de la fondation Sococim s’est accommodée du thème qui, selon elle, s’est beaucoup posé avec la situation de la pandémie. Restrictions par rapport au contact physique, liaison virtuelle comme alternative, a-t-elle donné en exemple. Patricia Diagne a poursuivi pour dire que le thème choisi s’adapte bien au rapport de la fondation avec le Partcours, mais aussi avec les artistes ayant présenté des œuvres. «C’est ce qui nous lie au Partcours pour lequel le centre culturel abrite sa 5èmeexposition. C’est aussi ce qui nous lie aux artistes avec lesquels nous travaillons déjà depuis plusieurs années», a-t-elle dit, dégageant encore des perspectives plus enchanteresses pour les éditions à venir.
Par Alioune Badara NDIAYE – abndiaye@lequotidien.sn