La tête de liste départementale de la coalition Leeral affirme que «ce sont les prébendes et autres avantages qui font courir vers les mandats électifs». Un fait qui est, selon lui, la cause de la «médiocrité» constatée à l’Hémicycle. Alioune Badara Diack propose l’assainissement du milieu. «Je suis d’avis qu’il faut réduire les privilèges dont bénéficient les hommes politiques afin de voir qui va faire du bénévolat pour plaider la cause de la population. Ainsi, nous saurons enfin qui est le vrai représentant du Peuple. Je souhaiterais que des mesures de rigueur soient prises. Je suis l’un des rares politiques qui pensent que les mandats électifs doivent être une activité bénévole», a-t-il plaidé lors d’une conférence de presse. Sur sa position sur la majoritaire qui réduirait ses chances de passer, le représentant de la coalition dirigée par Me El Hadj Diouf à Rufisque se veut clair en affichant un grand optimisme. «Personne ne détient le monopole des voix des populations (…). Le vote se fait aujourd’hui de manière réfléchie», a-t-il soutenu, prédisant une défaite pour les formations classiques. «Je vais faire la surprise à Rufisque, car je vais laminer Souleymane Ndoye (Bby), Alioune Mar (Wattu senegaal) et Oumar Cissé (Manko taxawu senegaal)», promet-il. Ce quadragénaire se dit «le candidat de la jeunesse» et a opté comme stratégie de campagne les visites de proximité. Président du mouvement Pencum Teunguedj, Badou, comme l’appellent ses proches, prend cette candidature aux Législatives comme le prolongement de son «engagement pour la cause de Rufisque entamé depuis le collège».