Le 15 mars 2018, disparaissait tragiquement le petit Fallou Diop. Porté disparu en ce jour, le jumeau de son état, né le 26 septembre 215,  avait été retrouvé quelques jour plus tard  sans vie dans un sac en plastique à côté du périmètre maraîcher de Lendeng jouxtant le quartier Gouye Mouride (Rufisque Est). Une découverte macabre, qui avait révulsé l’opinion et défrayé la chronique. Des ministres s’étaient succédé à la maison mortuaire pour soulager la famille mais aussi annoncer des mesures fermes suite à l’acte macabre. Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice, avait engagé son département à tirer l’affaire au clair et Aly Ngouille Ndiaye, pour plus de sécurité, avait annoncé l’ouverture d’un commissariat dans la commune. Force est de constater qu’au niveau judiciaire l’affaire est en train de suivre son cours. Le temps de la justice en effet n’étant pas le temps ordinaire se plait-on familièrement à ressasser. Et, à ce sujet, la mère du petit Fallou ne dit pas le contraire.  «La dernière fois que l’on nous a contactés ça fait deux mois. Nous sommes là à attendre en espérant que ça avance bien du côté de la justice. Nous ne pouvons pas les (juges) bousculer», a confessé Khady Ndiaye. «Demain (hier) nous organisons une séance de prière en la mémoire de mon fils», a-t-elle avisé, s’attendant à ce que justice soit faite. A rappeler qu’un voisin de la famille, S. Ndoye, a été mis aux arrêts dans le cadre de cette affaire juste un mois après le drame. Pour l’érection d’un commissariat de police rien n’a bougé. Une mission conduite par les autorités de la Police nationale avait repéré un bâtiment «à titre provisoire» pour le commissariat  mais depuis lors rien n’a réellement bougé.