«Le prétexte de cette opération, c’est que nous avons constaté ces dernières semaines qu’il y a une hausse des nouveaux cas, une augmentation des cas graves et même du nombre de décès.» C’est ainsi que le chef du Service national de l’hygiène, colonel Maodo Malick Diop, a donné jeudi le coup d’envoi de la mobilisation des soldats de l’hygiène avec le contexte tant redouté de 2ème vague du Covid 19.  «Tous les ingrédients sont réunis pour la survenue d’une 2ème vague. Et comme l’a dit le président de la République, une 2ème vague serait insoutenable pour notre économie», a-t-il indiqué. Dès lors, c’est une opération d’envergure que compte mener le Snh. «Nous sommes ici pour le lancement d’une opération de très grande envergure qui va toucher les lieux de grands rassemblements. Au niveau de ces lieux, nous allons procéder à une opération de désinfection et de décontamination», a expliqué le patron du Snh avant de poursuivre : «Nous avons ciblé dans un premier temps les gares routières parce que ce sont des lieux où il y a des flux de personnes et le virus circule aussi avec les personnes. Si nous traitons les gares routières, nous pourrons contribuer à réduire la propagation du virus au niveau de la communauté.» A Rufisque où a démarré la campagne avant les autres contrées, la gare routière et le marché central ont été investis par les hommes du major Thiam Faye, chef de la sous-brigade de Rufisque. Il a d’ailleurs fait savoir que l’opération va se poursuivre dans les autres communes, non sans omettre de souligner l’apport de l’Unicef, de Valda et de la Sococim qui a été important pour la réalisation des opérations. «Nous avons apprécié la forte mobilisation et le matériel qui a été déployé pour la relance des opérations au niveau de la gare routière», s’est félicité Fallou Samb, président de la gare routière. En plus de la désinfection du lieu qu’il dirige, il a reçu un important lot de cartons de gels hydro-alcooliques pour parer à tout risque de contamination au sein de la gare routière.