#Rufisque – Participation citoyenne dans le secteur de l’eau Un vrai Diss’eau pour l’atteinte des objectifs

La Plateforme des organisations de la Société civile pour l’eau et l’assainissement au Sénégal (Posceas) a présenté, mercredi, les résultats acquis à travers le projet Diss’eau (Dialogue initié par la Société civile de l’eau et de l’assainissement du Sénégal). Ce projet vise à accompagner l’atteinte des Odd en matière d’eau potable et d’assainissement.Par Alioune Badara NDIAYE –
Plaidoyer et sensibilisation pour une participation citoyenne active dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. La Plateforme des organisations de la Société civile pour l’eau et l’assainissement au Sénégal (Posceas), qui œuvre en ce sens, a présenté, mercredi, les résultats acquis à travers le projet Diss’eau (Dialogue initié par la Société civile de l’eau et de l’assainissement du Sénégal). Djiby Sarr, chef dudit projet, est revenu en détail sur les réalisations du projet qui, dit-il, vient accompagner l’atteinte des Odd en matière d’eau potable et d’assainissement. «L’Odd 6, et surtout l’Odd 6.b qui promeut la participation citoyenne dans les services d’eau et d’assainissement», a-t-il relevé. «Nous avons contribué à mettre en place quelques outils innovants qui vont contribuer à booster la participation citoyenne», a noté M. Sarr, revenant sur le bilan. Il a cité, entre autres, «F’eau ba degg’eau» ou le jeu de l’entente, qui sert d’interface entre les populations et les acteurs gravitant autour des services de l’eau et de l’assainissement en vue de booster la participation citoyenne, et aussi l’outil «Disso Jokalanté».
Cette dernière est une plateforme de remontée de l’information sectorielle, de plaintes des usagers via une plateforme vers les opérateurs privés, l’autorité délégante ou l’association civile. M. Sarr a aussi fait cas d’un troisième volet sur la recherche-action et la capitalisation en collaboration avec l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. «L’une des questions, c’est la pénétration et l’appropriation des innovations sociales, et l’autre question a été axée sur la Société civile», a-t-il noté, soutenant que ces actions doivent être pérennisées. «On a créé ce qu’on appelle des plateformes régionales. Aujourd’hui, on est au niveau de 10 régions, plus la région de Dakar ; ce qui fait 11 régions. Il ne reste que 3 régions où on a des représentants mais pas encore une plateforme Posceas qui puisse promouvoir nos actions au niveau de ces régions», a noté Abdoul Aziz Faye, coordonnateur de la Posceas. «Si en 4 ans, on parvient à faire les 10 régions et Dakar, donc d’ici 1 à 2 ans, on pourra couvrir toutes les régions du Sénégal», a-t-il poursuivi, indiquant que Fatick, Louga et Diourbel sont les régions restantes.
abndiaye@lequotidien.sn