L’Alliance républicaine pour la citoyenneté (Arc) du défunt Badara Mamaya Sène a repris ses activités de terrain. Après le choc de la disparition de l’ancien maire de la Ville, l’heure semble arrivée de reprendre l’animation et les partisans de l’Arc ont tenu à le démontrer. Jeunes et femmes s’étaient en effet donné rendez-vous au quartier Fass (Rufisque-Nord) pour sonner la fin de la période de viduité constatée depuis le décès de leur mentor en juin dernier. «Nous avons organisé cette rencontre de manière symbolique à la devanture du domicile de Badara Mamaya Sène pour montrer à la face du monde que le deuil a été un choc, vu le rapport que le défunt entretenait avec ses militants, mais qu’il est de notre devoir de le compenser en essayant de matérialiser le souhait qu’il avait pour Rufisque», a fait savoir Abdoul Aziz Diop, membre de l’Arc et un des initiateurs de la rencontre. «On a un devoir de mémoire à honorer», a-t-il poursuivi. «L’Arc a toujours joué les premiers rôles à Rufisque du vivant de Mamaya. Depuis deux élections, elle triomphe à Rufisque-Nord et pour la Ville on a perdu les dernières Locales à cause du mode d’élection du maire», a-t-il dit, estimant que l’objectif est la conservation du Nord et la reconquête de la Ville.
M. Diop a reconnu qu’un travail de titan attend le parti, privé de sa figure charismatique en la personne de l’ancien arbitre international. «Certes il n’est pas irremplaçable, mais c’est un grand vide à combler. Il était unique vue sa dimension, mais à l’unisson et dans la cohésion on pourra relever le défi (…). Il s’agira de regrouper toutes les forces dans la fraternité», a-t-il dit.
Au sujet du remplaçant de Badara Sène à la tête du parti, la décision va bientôt être prise. «Il faut le rappeler, avant le décès de Badara Sène, il y avait un projet de structuration sur lequel le parti travaillait. Les cadres du parti sont en train d’y travailler. Il devra être finalisé, validé et proposé à l’Assemblée générale», a expliqué M. Diop. Pour Mouhamadou Koné, un des principaux responsables du parti, un choix «réfléchi et judicieux» devra être opéré pour permettre l’atteinte des objectifs. «Il faudra un homme qui puisse fédérer toutes les forces et capable de s’orienter par rapport aux visions et orientations du parti», a estimé M. Koné, pressenti par certains pour conduire les rênes du parti.
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