RUFISQUE – Retour des élèves en classe : 36 mille élèves concernés à Rufisque

La rentrée du 2 juin va concerner 36 mille 327 élèves pour le département de Rufisque. L’inspecteur d’académie (Ia), Mamadou Diop, l’a fait savoir samedi lors d’un Cdd consacré à la reprise des cours. «Sur 166 964 élèves que compte la circonscription, 36 327 sont concernés pour la reprise du 2 juin prochain. Ces derniers sont répartis ainsi : 14 588 pour le Cfee, 8908 pour le Bfem, 11 911 pour le Bac et 920 pour la formation professionnelle», a détaillé l’Ia de Rufisque, assurant aussi que le travail en amont en train d’être fait pour une rentrée sans couacs majeurs. «Depuis un mois, nous sommes dans le processus de préparation pour la réouverture. Nous sommes en train de faire le contrôle et nous irons dans tous les établissements notamment les lycées, les collèges et les écoles élémentaires, pour relever les difficultés afin de pouvoir lever les écueils avant le jour de la rentrée», a-t-il relevé. M. Diop a fait état de 758 enseignants hors du département à faire venir ainsi que 2066 apprenants. «On est en train de voir avec le ministre du Transport comment mettre en place un dispositif de transport pour ces gens», a-t-il fait savoir à ce propos. Le préfet de Rufisque, qui a présidé la rencontre, a fait un bref survol des impairs à régler avant la réouverture. «Les problèmes qui sont notés un peu partout sont le manque d’eau et l’état des toilettes qui ne sont pas fonctionnelles. Des mesures seront prises à cet effet», a en effet assuré Serigne Babacar Kane.
Mairies et syndicats peu rassurés
«Nous devons procéder à la désinfection des établissements scolaires, mais notre travail risque d’être vain si ces écoles restent sans eau ni Wc pour le respect du lavage des mains», a posé lors de la rencontre Mamadou Thiam Faye, chef de la sous-brigade de l’hygiène. Le déroulé de la réunion a laissé les syndicalistes dans la circonspection. «Nous cherchons à nous rassurer en un mot. Mais ce que je viens d’entendre ici ne me rassure pas parce que je me rends compte que le dialogue entre l’Etat et les collectivités locales n’a pas encore commencé. Si elles (les institutions) disent qu’elles attendent de savoir ce que l’Etat attend d’elles, c’est un problème», a relevé le représentant du G7, Seydou Mandian, lors de la rencontre. Avant lui, le 1er adjoint au président du Conseil départemental et maire de Yenne, avait regretté la «non-implication des collectivités locales» dans les décisions de l’Etat sur la fermeture et la réouverture des écoles. «Il ne faudra pas qu’on vienne nous dire que la reprise dépendra de la participation des communes», a prévenu Pr Gorgui Ciss au moment où le pouvoir central demande aux communes de participer «activement» au processus.