En visite à Saint-Louis, le ministre de l’Elevage et des productions animales s’est dit satisfait de la situation qui prévaut actuellement à Saint-Louis dans le cadre de l’approvisionnement en moutons de Tabaski.

Aminata Mbengue Ndiaye s’est rendue dans les deux plus grands foirails de Saint-Louis ce week-end. Ce déplacement dans la zone nord avait pour objectif, selon le ministre de l’Elevage et des productions animales, accompagnée par ses collaborateurs, de voir sur place comment se déroulent les opérations, de recenser les problèmes et de voir comment venir en aide aux éleveurs et faciliter ainsi aux Saint-louisiens l’achat du mouton. Sur place, les éleveurs se sont félicités des nombreuses avancées qui leur permettent d’exercer leur métier dans les meilleures conditions. Il s’agit notamment de la sécurité qui s’est beaucoup améliorée, selon eux, mais aussi du vol de bétail et des tracasseries qui ont beaucoup baissé depuis deux ans. Toutefois, ils ont invité leur ministre de tutelle à les accompagner, notamment par la mise à leur disposition de quantités suffisantes d’aliments. Aminata Mbengue Ndiaye s’est de son côté félicitée de l’accompagnement des autorités locales qui ont organisé plusieurs Crd dans le cadre de la préparation de la Tabaski. Cela a permis de régler beaucoup de problèmes. S’agissant de l’approvisionnement, le ministre de l’Elevage s’est dit très satisfait de la situation qui prévaut présentement à Saint-Louis, car avec déjà plus de 18 mille entrées, venant de la Mauritanie, et plus de 2 200 têtes recensées au niveau local et qui sont venues s’y ajouter, la situation est bien meilleure que celle de l’année dernière à pareille époque. Même si elle a par ailleurs reconnu que ce n’est pas encore le grand rush dans les foirails, Aminata Mbengue Ndia­ye affiche la confiance, car il n’y a pas de problèmes majeurs liés à l’approvisionnement. Elle a d’ailleurs révélé avoir rencontré les autorités mauritaniennes au plus haut niveau, dont le Premier ministre et le ministre de  la Pêche assurant l’intérim du ministre de l’Elevage, pour ré­soudre les problèmes d’approvisionnement. Le seul problème qui persiste, selon le ministre de l’Elevage, demeure celui du trans­port qui est encore cher, les prix étant souvent fixés au-dessus de ceux homologués. Une situation qui sera prise en charge.
Sur le terrain, malgré l’optimisme affiché par le ministre, même si le foirail de Pikine est bien fourni, celui de la corniche, le plus grand point de vente, attend encore les moutons. Une situation qui, d’après les éleveurs, s’explique par le souci de leurs camardes de faire des économies en déplaçant leurs animaux la dernière semaine.
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