Saisie record de faux billets : 7,8 milliards interceptés par la Douane

C’est une somme inédite qui a été saisie par la Douane entre Dakar, Thiès et Fatick : 7 milliards 851 millions de francs Cfa en billets noirs en dollars et en euros.
7 milliards 851 millions de francs Cfa en billets noirs ont été saisis entre Dakar, Fatick et Thiès par les Douanes sénégalaises, qui annoncent que les opérations de lutte contre le faux-monnayage engagées par les unités douanières se poursuivent. «La plus importante saisie de billets noirs, enregistrée à date, a eu lieu dans la nuit du 1er au 2 mai 2025. Elle est réalisée par la Brigade mobile des Douanes de Pikine, Subdivision de Dakar-extérieur, Direction régionale Ouest. Il s’agit de 10 millions en coupure de 500 euros en billets noirs, soit 6 milliards 650 millions de francs Cfa en contrevaleur. L’unité a, au cours de la même opération, mis la main sur 1 million 500 mille dollars en billets noirs pour une contrevaleur de 868 millions de francs Cfa. Deux individus ont été arrêtés au cours de ladite opération», détaille la Division de la communication et relations publiques de la Direction générale des douanes (Dgd).
Par ailleurs, ajoute la Direction des Douanes, le «Groupement polyvalent de recherches et de répression de la fraude (Gpr), également engagé dans les opérations de lutte contre le faux-monnayage, a réalisé une saisie de 5850 billets noirs en coupure de dollars et d’euros, soit une contrevaleur de plus de 333 millions de francs Cfa. La saisie a eu lieu le 28 avril 2025 à Thiès. Deux individus ont été appréhendés, l’un à Thiès, l’autre à Sirmang (région de Fatick).» «Ces saisies sont rendues possibles grâce à un dispositif de renseignement et de surveillance adapté à la lutte contre le faux-monnayage.»
En tout cas, les saisies se multiplient ces derniers temps, montrant que le faux-monnayage est devenu un véritable cancer qui ronge l’économie nationale. L’administration des Douanes réaffirme «sa détermination à lutter contre la criminalité économique et financière, notamment le faux-monnayage», poursuit la Division de la communication et relations publiques de la Dgd.