Les réactions sur la situation au Mali continuent de pleuvoir. Les sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) contre le voisin de l’Est sont diversement appréciées. Si une partie de l’opposition s’est montrée critique vis-à-vis de l’organisation sous régionale, la mouvance présidentielle, elle, a apprécié la posture de son chef. Le Secrétariat exécutif permanent de Benno bokk yaakaar (Bby) n’a pas manqué de féliciter le Président Macky Sall pour ses positions sur la situation survenue au Mali qui traduisent «sa compréhension des liens séculaires et de sang qui lient le Mali et le Sénégal, en agissant avec promptitude et en demandant que des mesures d’embargo prises par la Cedeao soient exclus les denrées de première nécessité, les produits pharmaceutiques et pétroliers». Dans un communiqué, la coalition présidentielle poursuit : «Pour avoir exigé avec diplomatie de ses pairs, chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, de tenir compte des impératifs humanitaires et de ne pas asphyxier le Peuple frère d’un pays ami, tout en condamnant fermement le coup de force perpétré par les militaires, le Président Macky Sall privilégie l’option de construire avec nos voisins une diplomatie fondée sur la solidarité et le soutien mutuel entre les Peuples.» Pour l’Apr et ses alliés, en préconisant la voie du dialogue au Mali pour un retour à l’ordre constitutionnel, Macky Sall réaffirme son «attachement» à une solution pacifique qui préserve la vie des populations du Mali et son retour à la légalité constitutionnelle dans la paix, la sécurité et la stabilité. Une telle posture, soulignent-ils, traduit un «panafricanisme de progrès et de justice sociale que tous les progressistes et démocrates dans notre pays et en Afrique doivent soutenir et promouvoir».
Sur le plan politique national, la coalition présidentielle se félicite de la reprise du dialogue national dans son volet politique. Ce qui permettra, se réjouit-elle, aux différents acteurs d’échanger sur les questions essentielles de l’heure afin d’aboutir à des consensus qui pourront renforcer notre démocratie. En ce sens, le chef de l’Etat attend le rapport de la commission dirigée par le Général Niang au plus tard le 31 août.
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