Par Alioune Badara NDIAYE – Un ouf de soulagement pour les habitants des zones d’extension de Kounoune, dans de la commune de Sangalkam. Deux établissements publics, inaugurés samedi à Almadies 2 et à Lebougui 2000, viennent désormais offrir aux habitants de la cinquantaine de cités de la zone de Kounoune, un enseignement public de proximité. «C’était difficile parce qu’il n’y avait pas d’école publique à Almadies 2 et dans les cités environnantes. Les parents ont tout le temps été confrontés à des problèmes, parce que tout le monde sait que la vie est difficile et qu’ils étaient obligés de recourir au privé, moyennant de fortes sommes comme mensualité pour que leurs enfants puissent étudier», a posé Guédel Ciss, délégué de quartier de Almadies 2, se réjouissant particulièrement de cette nouvelle école de proximité réalisée par la mairie sur fonds propres. «L’inauguration de ces deux écoles, à savoir l’école élémentaire de Lebougui-Dubaï et celle de Add Almadies 2-Cité Syr, traduit notre volonté de mailler davantage la carte scolaire de la très grande commune de Sangalkam (…) Sangalkam est devenue une grande commune avec les nouvelles cités, et il faut des infrastructures de base solides pour accompagner ce boom démographique», a souligné, lors de la cérémonie, Alpha Bocar Khouma, maire de Sangalkam. C’est la somme de 30 millions francs qui a été débloquée par la municipalité pour la réalisation des deux établissements, selon l’édile, précisant aussi avoir procédé à l’équipement des infrastructures, ainsi que la mise à disposition de fournitures. «Nous avons pensé que inaugurer doit aller de pair avec la dotation en fournitures. Pour cette raison, nous avons dégagé 14 millions de francs pour doter les écoles de la commune en fournitures», a relevé M. Khouma, rappelant aussi les efforts de l’Etat ayant permis la construction du lycée de Kounoune pour un montant de 600 millions. La rencontre a été l’occasion d’un plaidoyer du maire pour l’accélération des travaux de voirie dans la commune. «Si on a des écoles et des lycées et qu’on n’a pas de route, ça sera difficile pour l’accès à ces infrastructures. Donc il faut renforcer la mobilité urbaine dans ces cités. Aujourd’hui, Kounoune abrite plus de 40 ou 50 cités. Vous avez vu ce qu’ont fait les inondations. C’est le lieu d’accélérer la cadence. Les projets sont là, mais il faut les accélérer», a-t-il lancé, citant au nombre de ceux-ci la route des Almadies 2, la route de la Zac Kounoune.
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