«Renforcer la préservation des ressources des océans pour l’alimentation durable des populations» : C’est le but de la campagne scientifique du navire de recherche Dr Fridtjof Nansen qui couvrira les eaux territoriales du Sénégal du 5 au 18 juillet prochain.
Dans le cadre de sa campagne scientifique marine, le nouveau navire de recherche Dr Fridtjof Nansen couvrira les eaux territoriales du Sénégal du 5 au 18 juillet prochain. Dans sa nouvelle mission, ce navire présenté comme un «véritable laboratoire scientifique sur mer» va «explorer les Zones économiques exclusives (Zen) des pays en développement afin de les aider à réunir les données scientifiques qui serviront à la gestion durable des pêches et à étudier la manière dont les effets du changement climatique pourraient affecter les océans». Dans un document, l’on informe que la secrétaire générale du ministère sénégalais de la Pêche et de l’économie maritime, Ndèye Tické Ndiaye Diop, a souligné lors de la cérémonie de réception de ce navire que «la production d’informations et d’avis scientifiques demeure une question fondamentale pour la mise en œuvre efficace de nos orientations politiques, axées prioritairement sur le développement de plans d’aménagement des pêcheries et la restauration des écosystèmes aquatiques dégradés par les mauvaises pratiques de pêche et les effets du changement climatique». Dans le document, l’on renseigne que ce navire constitue «un outil unique du programme Eaf Nansen, fruit de la collaboration entre l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) et la Norvège qui date des années soixante-dix». Il est aussi dit que cette collaboration a été «renouvelée en mai dernier avec la nouvelle phase du programme Appui à l’application de l’approche écosystémique à la gestion des pêches en tenant compte de l’impact climatique et la pollution» qui a démarré en mai 2017. Selon le représentant intérimaire de la Fao au Sénégal, Reda Lebtahi, «le programme vise à relever le prochain défi, sinon le plus grand, qui consiste à traiter les multiples impacts des activités humaines, notamment ceux de la surpêche, mais aussi du changement climatique et de la pollution sur les ressources halieutiques et l’environnement marin». Le but, d’après M. Lebtahi, sera «de préserver la productivité des océans pour les générations futures». On informe aussi qu’il est actuellement évalué «la possibilité de débarquer le 18 juillet 2017, à Dakar, les échantillons de poisson collectés lors de la campagne pour procéder à leur analyse au Centre de recherches océanographiques de Dakar-Thiaroye (Crodt), avec le soutien de scientifiques des 3 autres pays concernés (Gambie, Maroc, Mauritanie)». D’après les rédacteurs de ce document, «ces analyses permettront de connaître le régime alimentaire des poissons et la présence ou non de micro plastiques dans les estomacs».
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