La Ligue des imams et prédicateurs du Sénégal a fait l’évaluation de mémorandum soumis aux différents candidats à l’élection présidentielle. Seuls Ousmane Sonko et Madické Niang ont adhéré à leur plateforme. Ces religieux appellent à la paix et la stabilité et condamnent la violence sous toutes ces formes.
A 48 heures du scrutin, des chefs religieux, imams et prédicateurs prônent la sauvegarde de la paix, de la stabilité et de la cohésion nationale. En conférence de presse hier, la Ligue des imams et prédicateurs du Sénégal est revenue sur les conclusions du processus d’engagement des candidats au mémorandum qui leur a été soumis pour une prise en charge dans leur projet de société.
Imam Ismaïla Ndiaye lance un appel aux autorités pour «le renforcement de la protection de tous les acteurs et des populations en général avant, pendant et après le vote». Ces chefs religieux ont, en outre, demandé aux autorités de garantir le respect des lois pour le bon déroulement du scrutin «en toute transparence et en toute équité».
Aux journalistes, ils appellent à «une grande responsabilité dans la couverture de l’événement dans le respect de l’éthique et de la déontologie qui régissent leur profession». Par ailleurs, le Comité national de suivi du mémorandum de la Ligue des imams et prédicateurs remercie l’ensemble des candidats à l’élection présidentielle pour l’intérêt manifesté à l’attention des points soumis à leur appréciation. Le comité dit avoir noté à travers les discours de campagne des candidats «une forte influence du contenu dudit mémorandum». Toutefois, il déclare avoir reçu deux réponses écrites et signées au «contenu pertinent qui attestent de l’engagement de leurs signataires».
La Ligue a félicité Madické Niang et Ousmane Sonko qui, dit-elle, ont marqué leur «adhésion totale» à leur plateforme.
Pour ce qui la concerne, elle estime avoir rempli sa mission d’information, de sensibilisation et d’engagement vis-à-vis des acteurs politiques dans la prise en compte des aspirations légitimes de la communauté musulmane. Même si, par ailleurs, elle condamne «la violence sur toutes ses formes» et invite les populations à sortir massivement voter en évitant «tout comportement qui pourrait entraver le bon déroulement du scrutin».