Au premier trimestre 2024, le nombre d’employés salariés dans le secteur moderne hors Administration publique est évalué à 338 125 contre 333 321 un an plus tôt, soit une augmentation de 1, 4%, selon la dernière Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail (Eerh). «Cette évolution est consécutive à la progression des effectifs dans tous les secteurs hormis l’industrie. Le repli du nombre d’employés dans le secteur de l’industrie estimé à 8, 9% est lié à celui des effectifs dans les activités de fabrication de 10, 5%», explique l’Agence nationale de la statistique et de la démographie. L’Ansd relève, toutefois, «une augmentation du nombre d’employés dans le sous-secteur des activités de production d’eau de 15, 7%, des activités extractives de 5, 1% et de production et distribution de gaz et d’électricité de 3, 3%. L’accroissement des effectifs dans les services évalué à 4, 9% est imputable à l’augmentation du nombre d’employés dans ses sous-secteurs hormis celui des activités financières et d’assurance de 2, 6%».
S’agissant de la masse salariale, sous cette même période, elle s’établit à «378, 5 milliards de francs Cfa contre 347, 3 milliards de francs Cfa un an plus tôt, soit une hausse de 9%». Cet accroissement, d’après l’Ansd, «fait suite à l’augmentation de la masse salariale dans les secteurs de la construction de 33, 8%, de l’industrie, 15, 5%, des services, 4, 2% et du commerce, 2, 3%. L’augmentation de la masse salariale dans le secteur de l’industrie est portée par celle des rémunérations dans tous ses sous-secteurs, en particulier celui des activités de production d’eau et de l’assainissement estimée à 26,6% et des activités extractives, 23, 7%. Dans les services, la progression de la masse salariale est consécutive à sa hausse dans les sous-secteurs des activés sportives et récréatives évaluée à 16, 9%, des activités de services de soutien et de bureau, 14, 9%, du transport et de l’entreposage, 12, 2%, de l’enseignement, 12, 1%, de l’hébergement et de la restauration, 11, 5% et de l’information et de la communication, 8, 6%».
Quant à la durée moyenne hebdomadaire travaillée par employé, elle est estimée à «41, 4 heures au premier trimestre 2024 contre 41, 5 heures au trimestre correspondant de l’année précédente, soit une baisse de 0, 3%. Cette situation est imputable principalement à la diminution des heures moyennes hebdomadaires travaillées dans les services évaluée à 2, 2%, dans l’industrie, 1, 5%, ainsi que dans la construction, 0, 1%. En revanche, sur la même période, elles ont augmenté dans le sous-secteur du commerce de 2, 4%».
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