Le ministère des Transports terrestres a entamé hier une opération coup de poing. Elle entre dans le cadre de la mise en œuvre des 10 mesures prises par le gouvernement pour l’amélioration de la sécurité routière. Ainsi pour cette première sortie dans quelques artères de la capitale, des conducteurs ont été verbalisés pour défaut de port de ceinture, des véhicules immobilisés pour défaut de visite technique à jour.

80 conducteurs verbalisés pour défaut de port de ceinture de sécurité par le conducteur, 57 pour invalidité du permis de conduire, 38 véhicules immobilisés pour défaut de visite technique à jour. C’est le bilan de l’opération coup de poing effectuée hier par le ministère des Infras­tructures, des transports terrestres et du désenclavement, en collaboration avec les services de sécurité. Face à la presse hier, le secrétaire général dudit ministère, Jules Aubin Sagna, a fait savoir que cette opération s’est déroulée sur trois points de la ville de Dakar. Ces services se sont déployés sur «la Vdn à hauteur du cimetière Saint Lazare, l’axe Front de Terre-Croisement Bourguiba et Poste Médina, entre 7 heures et midi». Selon M. Sagna, vu le nombre de véhicules appréhendés en une matinée, le résultat obtenu a été «con­cluant».
Lors de cette conférence de presse, le secrétaire général du ministère des Transports terrestres a réitéré l’engagement de la tutelle à mettre en œuvre les 10 mesures prises par le gouvernement pour améliorer la sécurité routière. «L’opération va continuer sur l’ensemble du territoire national et les autorités administratives veilleront à ce que les mesures soient appliquées», a-t-il fait savoir. De même, M. Sagna a souligné que l’objectif de ces opérations est de montrer aux conducteurs qu’ils peuvent être contrôlés à tout moment, et les obliger à respecter les règles fixées pour la sécurité routière.
Par ailleurs, le secrétaire général du ministère des Transports terrestres a été interpellé sur le rush constaté au centre de visite technique, à l’origine des embouteillages notés ces derniers temps dans cette zone. D’après lui, le centre de visite technique «a été paramétré pour accueillir 400 véhicules par jour, mais en période de pic», il est à 1 000 passages par jour. A la question de savoir s’il y a une possibilité d’effectuer ces visites techniques la nuit, M. Sagna souligne qu’il y a des limites objectives qui l’empêchent. «On ne peut pas faire travailler tout le monde tous les jours. Les machines aussi il faut les reposer pour la maintenance», a-t-il dit.
Concernant l’installation des centres de contrôle technique dans les régions, Jules Aubin Sagna soutient qu’ils sont «en phase de passation des marchés relatifs» à ces centres régionaux. D’ailleurs, il informe que le marché pour le second centre de contrôle de Dakar a été déjà attribué. Pour décongestionner le centre de Hann, M. Sagna apprend qu’il est prévu de construire un centre annexe pour le contrôle technique.
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