A Sédhiou, l’une des étapes de sa tournée nationale, Malick Gakou a mobilisé ses partisans et recueilli 600 signatures. Le leader du Grand parti promet une grande coalition qui le propulsera au second tour, le 24 février prochain.

Ragaillardi par un accueil «chaleureux et enthousiaste» de ses militants à la Chambre des métiers qui a fait le plein, l’opposant qui soutien incarner le radicalisme s’est montré confiant. «Le parrainage n’est qu’une simple formalité pour le Grand parti», lance-t-il tout de go. Au cours de cette rencontre, il annoncé avoir recueilli des mains de Malamine Cissé, l’unique maire du Grand parti en Casamance, plus de 600 signatures et que ses camarades à Sédhiou promettent d’apporter plus. L’ancien ministre des Sports puis du Commerce sous l’ère Macky Sall est con­vaincu  qu’il sera au deuxième tour de la Présidentielle du 24 février prochain. Pour réussir ce pari, il a annoncé qu’il sera à la tête de «la grande coalition» avec son Programme alternatif suxxali senegaal (Pass) qui va faire «trembler le régime». Dénonçant la situation d’un pays au «visage balafré», Malick Gakou décline son ambition pour le pays. «Je rêve d’un Sénégal de développement économique et social réel, d’un Sénégal de croissance inclusive qui apportera le bonheur et le progrès à tous les citoyens. Je veux construire un Sénégal qui aspire à un développement harmonieux. Je veux faire du Sénégal une terre de référence en Afrique et dans le monde», a-t-il promis. Soupçonnant un coup fourré de la coalition au pouvoir, Gakou appelle à la mobilisation des forces vives du pays pour  faire face au «forcing». «Le Sénégal sera debout le 24 février 2019 pour dire non à Macky Sall et confier le Sénégal à des mains expertes», martèle-t-il.
Abordant la crise qui secoue le Parti démocratique, Malick Gackou, qui revendique une part de l’histoire du leader du Sopi, Me Abdoulaye Wade, soutient avec force conviction que Wade, «le chantre de la démocratie et des libertés en Afrique, ne mérite pas la trahison». Il dit avoir été béni par le libéral en chef. «Malick Gakou rien ne peut t’arrêter», lui avait dit Wade, selon lui. Se disant «sensible» au retard de croissance du Sénégal des profondeurs, Gakou veut réorienter le pays avec son Gps (Grand parti du Sénégal) qui, selon lui, «épouse la vision des braves jeunes et femmes de dignité qui constituent le socle du fondement du nouveau Sénégal». Dans le même ordre d’idées, il veut reconstruire la verte Casamance, «cette belle terre de combativité et de valeur».
Saluant l’engagement de ses camarades Il s’est incliné devant la mémoire de feu Moustapha Coly, un militant de première heure qui a transformé sa maison en permanence du parti à Sédhiou. L’ancien ministre des Sports a plaidé pour des jeunes qui revendiquent des infrastructures sportives à Sédhiou. Le «produit du mouvement associatif national» estime que «Sédhiou, sans stade, est inadmissible». «Qu’ont fait les populations du Pakao. Je suis prêt à rétablir le Pakao dans ses valeurs. Je sais que le Pakao souffre. Les femmes et les jeunes ont mal», regrette-t-il.

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