Avant de lancer le projet de réhabilitation du terrain de basket-ball, l’Ong Right To Play, dans son projet Renforcement de capacités des filles par le sport et le Jeu (Recaf-Jeu), a regroupé les acteurs sportifs, la municipalité, le service de l’Urbanisme, du Cadastre, de l’Environnement et les mouvements associatifs de jeunes pour discuter de l’étude d’impact environnemental dans le cadre de la réhabilitation du terrain de basketball du Stade municipal de la commune de Sédhiou. Les acteurs qui ont participé à cette activité, ont plaidé pour que la configuration du terrain soit adaptée à la pratique de handisport et sollicitent la réhabilitation des infrastructures de Bounkiling et Goudomp.

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Marie Françoise Faye, coordinatrice du projet Recaf-Jeu de Right To Play dans les régions de Ziguinchor et Sédhiou, a déclaré : «Nous sommes ici pour parler de l’étude d’impact environnemental de la réhabilitation du terrain de basketball de Sédhiou que nous voulons faire. Des infrastructures sportives ont été identifiées lors de l’évaluation des installations sportives au niveau de Sédhiou. Et le choix avait été porté sur le Stade municipal, plus précisément le terrain de basketball. Donc, nous sommes là pour voir ce que la réhabilitation va engendrer comme impacts économique, environnemental, social. Le projet prévoit des réhabilitations au niveau d’Oussouye, de Ziguinchor, Sédhiou, et nous savons qu’il y a près de 67 millions qui seront réservés à la réhabilitation des infrastructures qui ont été choisies.»

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A l’occasion de la rencontre, les participants ont plaidé pour la prise en compte des personnes en situation de handicap pour leur permettre également de pratiquer le sport. Birama Diack, Inspecteur régional des sports de Sédhiou : «Nous saluons vraiment le choix du terrain de basketball, parce que c’est une zone qui polarise les activités des jeunes, et je pense que si nous parvenons à réhabiliter ce terrain, ça va avoir un impact positif sur le développement du basket. Lors des dernières compétitions du sport scolaire, on n’a pas pu faire le basket parce qu’il n’y avait pas de plateau fonctionnel vraiment adapté. Si nous parvenons à le faire en intégrant des rampes pour des personnes en situation de handicap et les toilettes, comme ils l’ont dit, ça va faciliter le développement du sport et l’autonomisation des jeunes filles.»

Par Seydou Tamba CISSE (Correspondant)