Depuis le limogeage de l’ancien sélectionneur, Rabah Madjer, le 24 juin dernier, à l’issue de la réunion du Bureau fédéral, beaucoup de noms ont été évoqués pour la succession de l’ancienne star du Fc Porto. Halilhodzic, Cuper, Queiros, Gourcuff et d’autres encore sans qu’il y ait la moindre annonce de la part de la Fédé algérienne.
La dernière sortie médiatique du président Kheireddine Zetchi a mis fin à toutes les rumeurs. Pas de Halilhodzic, ni Renard, ni Gourcuff, ni Queiros. Le président a donné tout de même quelques critères. Un nom a donc été cité mercredi par plusieurs sources proches de la fédération. Il s’agit de l’Italien Claudio Ranieri. Ce dernier était en poste au Fc Nantes la saison dernière et a quitté le club en fin de saison. Du coup, il est libre de tout engagement. A la fédération, personne n’a confirmé ni infirmé l’information, tant le dossier est confidentiel. Seuls le président Kheireddine Zetchi et son bras droit, Hakim Medane, sont au courant, les autres non.
Parmi les critères donnés à la Faf et par le président Khei­reddine Zetchi, c’est que l’entraîneur maitrise le français. Autrement dit, on comprend par là qu’il ne s’agit pas d’un Français. Dans ce cas-là, Claudio Ranieri remplit ce critère. C’est un Italien qui manie le français après deux passages en France à l’As Monaco et au Fc Nantes. Un critère donc qui ne peut pas passer inaperçu, sauf si Zetchi a décidé de brouiller les pistes.

Le salaire pose problème
Le problème qui va se poser néanmoins avec Ranieri, c’est son salaire assez élevé. Il touchait, en effet, un salaire de 340 000 euros (près de 223 millions Cfa) par mois au Fc Nantes. Un salaire très élevé que l’Algérie ne pourra pas lui donner bien évidemment. Va-t-il faire des concessions sur le plan financier pour prendre en main la seconde sélection nationale de sa carrière après un bref passage en Grèce ? Nul ne le sait encore.
Avec Lebuteur