Le foot est cruel, et parfois ingrat. Walid Regragui l’a appris à ses dépens. En l’espace de 90 minutes, il est passé de héros à zéro, du moins aux yeux de certains, suite à l’élimination du Maroc dès les 8es. Le même homme qui a conduit le Maroc à une quatrième place en Coupe du Monde, faisant le bonheur de millions de Marocains, Africains et Arabes, est devenu l’homme à abattre.

Celui qui avait déclaré après le Mondial qatari qu’il allait partir si l’Equipe nationale n’arrive pas au stade des demi-finales ne s’en cache pas et assume la responsabilité de cet échec. «Je vais m’asseoir avec mon président. On va bien discuter. Je ne me cache jamais, on va prendre nos responsabilités, en tout cas la mienne. Aujourd’hui, j’ai échoué, donc il faut assumer», a-t-il déclaré au micro de beIN Sports après la défaite face aux Bafana Bafana.

Désormais, la balle est dans le camp de la Fédération. La raison voudrait qu’elle mise sur la continuité et refasse confiance à coach Walid, capable de tirer le maximum de ses qualités de meneur d’hommes, de leader, à condition qu’il arrive à se remettre en question.

Mais quelle que soit la décision de l’instance dirigeante du football marocain, elle doit être annoncée rapidement pour oublier une bonne fois pour toutes cette désillusion et préparer les prochaines échéances qui attendent les Lions de l’Atlas. En effet, l’Equipe nationale a des rendez-vous importants dans les mois à venir : les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 et la Can 2025 prévue au Maroc l’année prochaine.

La Can 2025, c’est déjà demain
Si une qualification pour le prochain Mondial est vitale pour l’Equipe nationale, qui doit confirmer sa prestation au Qatar, un autre challenge attend Regragui dès l’année prochaine avec la 35e édition de la Can au pays. Même si, pour le moment, aucune date n’a été communiquée par la Caf, tenir la phase finale en janvier et février 2025 s’annonce compliqué.