La troisième édition du Festival du film coréen au Sénégal a été organisée samedi à Dakar, dans le but de promouvoir «une compréhension mutuelle» entre les Sud-Coréens et les Sénégalais, a dit l’attachée culturelle de l’ambassade de la Corée du Sud au Sénégal, Subin Kim. «C’est la troisième fois que nous organisons à Dakar le Festival du film coréen. Nous souhaitons que les deux pays, la Corée et le Sénégal, se comprennent mieux», a-t-elle affirmé. Les longs métrages Innocent Witness (2019), du réalisateur Lee Han, et Hitman : Agent Jun (2020), de Choi Won-sub, ont été projetés lors de cette rencontre cinématographique. «C’est pourquoi on a choisi de les projeter. Ils montrent bien la société coréenne et les similitudes entre nos deux pays», a expliqué l’attachée culturelle de l’ambassade de la Corée du Sud au Sénégal. Un public, constitué majoritairement d’élèves et d’étudiants de l’école Saint Christopher et de l’Institut supérieur de management (Ism), a pris part au festival.
Le film Innocent Witness, plein d’humanisme, traite de l’autisme, un trouble du développement humain. Il raconte l’histoire d’une employée de maison accusée du meurtre de son patron dépressif, le seul témoin du drame étant une adolescente autiste, Ji-Woo. De sa maison, elle a vu la scène du crime. Hitman : Agent Jun, un film comique, raconte la vie de l’agent secret Jun, un tueur à gages, qui laisse répandre la fausse nouvelle de sa mort pour se consacrer tranquillement à sa passion, la réalisation de bandes dessinées. Ce film est un mélange de plusieurs genres cinématographiques. Pour Ami Dieng, une étudiante de l’Ism, Innocent Witness montre qu’il n’y a rien de mauvais dans ce qui différencie les individus. «Au contraire, la différence est une force», commente l’étudiante sénégalaise après la projection du film sud-coréen. Ben Guèye, du service commercial de Canal Olympia, dit avoir appris quelque chose de la culture et des valeurs sud-coréennes, avec les deux films.
Aps
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