C’est une grosse défaillance de l’état civil qui persiste : Les populations de la commune de Diourbel, nées avant 1973, seront obligées d’attendre d’ici trois mois pour pouvoir se procurer un acte d’état civil. «Nous allons nous réunir bientôt pour essayer de trouver une solution pour sauvegarder ce qui reste de ces registres, avoir un archiviste bien formé pour bien gardé ces registres pour qu’ultérieurement ils ne tombent pas entre d’autres mains», annonce l’édile de la commune Malick Fall.
En attendant, les citoyens diourbellois doivent faire face à d’autres impairs. «Depuis quelques jours, nous avons des problèmes de signature. L’officier d’état civil avait des problèmes avec le procureur de la République pour des problèmes de registres. Il a été jugé par le procureur pour usage de faux. Ce qui n’est, à mon avis, pas normal. C’est la raison pour laquelle l’officier d’état civil a refusé de signer ces trois derniers jours», explique-t-il. Et il a décidé de prendre ses responsabilités pour éviter une nouvelle déconvenue judiciaire. «Désormais, dit-il, s’il y a des registres on signe, et s’il n’y a pas de registre on ne signe pas. Nous aurons d’autres registres avec la reconstitution d’ici trois mois qui seront opérationnels à tous les niveaux.»
Aujourd’hui, la commune espère conjuguer ces dysfonctionnements au passé avec la construction d’un centre d’état civil. «Nous avons déjà informatisé le service d’état civil depuis 2016. Nous avons écrit au gouverneur parce que le procureur nous a adressé une lettre pour la reconstruction. Et lorsque tout cela sera fait, on pourra continuer à signer tous les extraits convenablement», a-t-il expliqué.