Suite à la décision de l’Union européenne de bannir le Sénégal ce jeudi 16 juillet 2020, de la deuxième liste des pays autorisés à voyager dans son espace, l’Etat du Sénégal a décidé d’appliquer réciprocité. Ce principe, d’après le ministre du Tourisme et des transports aériens, Alioune Sarr, sera applicable à tous les Etats ayant pris des mesures à l’encontre du Sénégal. Dans la circulaire n°3 mise à jour, ce 16 juillet, par les services du ministère du Tourisme et des transports aériens, il est établi les conditions de trafic exigées par l’Etat du Sénégal.
Le document mentionne que «les compagnies aériennes dont les programmes d’exploitation ont été approuvés par l’Autorité de l’aviation civile ou qui disposent d’une autorisation ponctuelle, ne sont autorisées à embarquer que les passagers qui remplissent les conditions ci-après : le passager doit être résident d’un pays qui ne figure pas sur la liste des pays dont les résidents sont affectés par une restriction temporaire de déplacement non essentiel vers le Sénégal ; en cas de transit au Sénégal, le passager doit remplir les conditions requises et publiées par le pays de destination».
L’ambassadrice de l’Union européenne à Dakar, Irène Mingasson, a, dans l’édition du journal Le Quotidien n°5208 du samedi 4 et dimanche 5 juillet 2020, essayé de rassurer les Sénégalais par rapport à la recommandation de la Commission européenne relative à la première liste de pays dont les résidents pourraient être autorisés à voyager dans l’espace Schengen. Des discussions ont été même engagées entre les autorités sénégalaises et la représentation européenne. Malgré tout, l’Ue campe sur sa position.