Seydou Diouf sur la féminisation du sport : «Au hand comme au volley, c’est plus le prisme féminin qui est la priorité»

La féminisation du sport est un aspect important dans des disciplines telles que le basket-ball, le handball et le volley-ball au Sénégal. Président de la Fédération sénégalaise de handball, Seydou Diouf s’en explique.
«S’agissant de la féminisation, quand vous regardez ces trois disciplines concernées, que ce soit le basket, le handball ou le volley, le positionnement sur la féminisation est ancien. Le Sénégal a eu ses premiers trophées à l’échelle continentale avec le basket féminin. Je me rappelle aussi avoir vu les plus grands talents du handball, et c’était souvent au féminin. Ça veut dire que même aujourd’hui, quand on regarde le profil de ces trois disciplines, c’est plus le prisme féminin qui est la priorité, parce que c’est sous ce prisme féminin que nous avons beaucoup plus de chances de médailles», affirme le patron de la «petite balle», en marge du panel sur la féminisation du sport autour du programme Avoba, tenu hier au Centre culturel français.
Les problèmes liés à la pratique du sport à l’école élémentaire ont été par ailleurs soulevés par Amadou Séne, le président de la Fédération sénégalaise de volley. Ce dernier met le curseur sur les classes pléthoriques, le manque d’espace et la surcharge de travail des enseignants qui, selon lui, sont autant d’écueils qui peuvent empêcher les élèves de bénéficier de la pratique du sport de manière régulière et efficace. C’est ainsi qu’il estime qu’il faudrait trouver un juste équilibre pour permettre aux instituteurs et aux institutrices d’avoir plus de marge de manœuvre, et aux enfants de bénéficier de la pratique du sport.
Par Amadou MBODJI – ambodji@lequotidien.sn