Pour Seydou Guèye, les propos tenus par Dr Babacar Niang sont suffisamment graves dans le contexte actuel pour ne pas être tirés au clair. Le ministre, coordonnateur de la Communication à la Présidence, s’exprimait hier sur la Rfm.Par Dieynaba KANE
– Seydou Guèye s’est prononcé sur les propos tenus par Dr Babacar Niang et qui lui ont valu une plainte de la part du ministre de la Santé et de l’action sociale. Sur Rfm, le ministre, porte-parole et coordonnateur de la Communication de la présidence de la République, a fait savoir que cette affaire doit être tirée au clair. Selon lui, c’est une bonne chose que Dr Niang se soit rendu à la convocation parce que «cela participe à l’éclatement de la vérité». Et M. Guèye d’ajouter : «Le dossier est entre les mains de la justice. Il faut juste souhaiter, demander, exiger que cette affaire soit tirée au clair parce que ce sont des propos suffisamment graves dans le contexte actuel où on n’a pas besoin de dispersion, mais de mobilisation de toute la Nation vers un seul et même objectif : Barrer la route au Covid-19 et faire en sorte que le Peuple sénégalais et les populations soient protégés et épargnés.»
Poursuivant ses propos, il soutient que cette affaire sera gérée «comme toute autre affaire qui engage deux citoyens sénégalais, quelle que soit leur qualité, ou toute affaire qui met en conflit l’Etat et les citoyens en fonction de ce qui sortira comme vérité de la décision judiciaire». Selon lui, «s’il y a des conséquences qui sont du ressort de la gestion de l’Administration et de celle des services de l’Etat, l’autorité habilitée à prendre des décisions les pendra, conformément à la réalité de la situation». Toutefois, précise-t-il, «pour l’instant on n’est que sur des hypothèses, des propos entendus, une plainte. Il faut laisser à la justice le soin de faire son travail».
Dr Babacar Niang, patron de Suma Assistance, en parlant de la crise sanitaire du Covid-19 dans les médias, avait déploré le trafic dans la gestion du matériel des Centres de traitement des épidémies (Cte). A l’en croire, ce matériel public destiné à la lutte contre le Covid-19 a été vendu à des établissements privés. Suffisant alors pour que le ministre de la Santé lui serve une plainte afin de s’expliquer sur ses allégations.
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