Show case cet après-midi, autour de son nouvel album Téranga : Hervé Samb en hommage à Doudou Ndiaye Rose et Ndiouga Dieng
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Hervé Samb et son orchestre vont animer cet après-midi à 15 heures, un show case suivi d’un point de presse. Un communiqué reçu au journal Le Quotidien annonce que cette rencontre de présentation de son nouvel album intitulé Téranga, va se dérouler à l’hôtel le Joolof de Fann Nock. Le musicien chanteur sénégalais, Hervé Samb, basé en France, vient en effet de sortir sur le marché musical international, ce nouvel album de 11 morceaux qui rend hommage aux regrettés Doudou Ndiaye Rose et Ndiouga Dieng. «Les textes font référence à nos réalités socio-culturelles comme c’est le cas dans Thiossane Saraba ou Birame Yassine Boubou. Et dans la mise en forme musicale, on note l’intervention d’artistes comme Fadda Freddy, Ndongo D. et Adiousa», annonce la note de présentation de l’opus.
L’album Teranga, apprend-on, a également «vu la participation de grands instrumentistes comme les bassistes Alioune Wade et Pathé Jassi». Et ce qui fait la particularité de ce nouveau produit, c’est que Hervé Samb y magnifie les traditions sénégalaises. Mais il reste également fidèle à son style musical, du jazz nourri de rock, de blues, de sonorités africaines et d’influences d’ailleurs. Téranga, indique-t-on, sera présenté officiellement au public le 20 octobre prochain au Théâtre national Daniel Sorano. Le guitariste et compositeur se produira non seulement à Dakar mais aussi dans plusieurs régions du Sénégal, notamment à l’Institut français de Saint-Louis du Sénégal, le 13 octobre, le lendemain à la caserne des sapeurs-pompiers de Richard-Toll, puis à l’Alliance française de Kaolack, le 21 octobre prochain.
Hervé Samb n’est plus un artiste à présenter. On dit de lui qu’il est «un Charlie Parker à cordes dont l’africanité surgit à chaque coin de phrases». C’est à l’âge de 9 ans qu’il toucha pour la première fois à la guitare. Bercé depuis son enfance par les rythmes africains, il s’intéressa à la musique afro-américaine et le blues s’impose à lui très vite. «Il forme son premier groupe à l’âge de 14 ans et le Hervé Samb Quartet participe à des festivals de blues locaux, dont le Saint Louis Blues Festival. Hervé y rencontre Lucky Peterson qui l’invite sur scène pour une jam. Dans le groupe de Lucky, à la trompette, un certain Boney Fields. Cela se passe en 1993.» La route de Hervé Samb croise ensuite de grands noms de scène : Pierre Van Dormal, guitariste et professeur au conservatoire de Dakar (il deviendra son mentor), puis Boney Fields, Cheik Tidiane Seck (Afro-pop), Peter Manson, Nelson Veras (Jazz), Linda Hopkins (Rythm & Blues), Linton Gravey (Reggae)… Lors du dernier festival de jazz de Saint-Louis, il a ébloui le public aux côtés de Liza Simone, la chanteuse américaine, fille de l’emblématique Nina Simone.
arsene@lequotidien.sn