Rendre grâce à Allah Swt et prier que le first gas arrive dans la paix et la prospérité durable.
Il faut se féliciter de la vision du chef de l’Etat, le Président Macky Sall, ainsi que de sa volonté politique et de ses ambitions patriotiques de bâtir une véritable économie du pétrole et du gaz, d’impacter de façon significative le développement socio-économique du pays avec ces ressources d’hydrocarbures, un développement- qu’il veut inclusif, durable (respectueux de l’environnement clean and sustainable), prospectif, pacifique et conforme aux standards et normes internationales en l’espèce et de surcroît transparente. A cela il faut ajouter la préférence nationale et la poursuite d’objectifs de contenu local dans le but de développer des compétences nationales sur toute la chaîne de valeurs pétrolière et renforcer les capacités et compétences de nos compatriotes et de nos Pme et Pmi afin de tirer profit des cashflows et investissements colossaux provenant de l’exploitation pétrolière.
A- Une planification stratégique pertinente et cohérente du Président Macky Sall car suivie d’actes stratégiques concrets
Comme dans toute démarche de planification stratégique, la rigueur impose au manager une cohérence entre les objectifs à vous assignés, les opportunités et menaces du macro-environnement, les ressources disponibles et les axes stratégiques mis en place pour leur atteinte. Cette volonté politique ne s’est pas réduite à un simple vœu pieux ou slogan mais a été traduite en actes concrets à travers des mesures et décisions fortes du chef de l’Etat, et tout cela en parfaite cohérence avec la poursuite des intérêts supérieurs de la Nation. Tous ces actes ont  été posés : la consécration à travers un référendum le droit des populations sénégalaises aux ressources naturelles découvertes, la mise sur pied d’un comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz, la création de l’institut national du pétrole et du gaz et installation de la première promotion de 22 ingénieurs de réservoirs pétroliers, tous des sénégalais, afin d’assurer la prise en main du secteur par la formation, l’invitation de toute la population, des acteurs, experts, Société civile, chefs coutumiers et religieux , tous à une journée de concertation nationale sur les ressources pétrolières, faire adhérer notre pays à l’Initiative pour la transparence des industries extractives pour un sceau de gouvernance transparente et patriotique, avec l’obtention de satisfecit de l’Itie pour des progrès remarquables en matière de gouvernance, la proposition faite par le chef de l’Etat qu’une partie des revenus pétroliers soit réservée aux générations futures comme c’est le cas en Norvège avec la dotation d’un fonds souverain en tenant compte des aspects économiques et fiscaux et des best practices dans l’industrie pétrolière, la révision du code pétrolier de 1998 au nom des intérêts supérieurs de la Nation pour tenir compte du nouveau statut de pays à découvertes prouvées de classe mondiale, avec partage avec l’ensemble des acteurs, y compris la Société civile le 18 avril 2018, le vote d’une loi sur le contenu local, prévoir une loi sur la répartition des revenus pétroliers, élargir le champ de la régulation aux activités et à l’exploitation pétrolière avec la mise en place d’un organe fort avec pouvoir de contrôle, de surveillance et sanction conformément aux standards et normes en vigueur dans l’industrie, l’envoi de mission de formation et de renforcement de capacités et de compétences de cadres du gouvernement sénégalais au Canada, Alberta  Calgary, Edmonton, aux Usa Texas Houston, Washington DC, aux Pays-Bas, en Angleterre, en Norvège et dans les pays africains producteurs,
Une telle démarche stratégique n’étonne pas venant d’un homme du sérail, c’est une chance pour le pays et le projet d’avoir un Président, homme de l’art en la matière, car l’activité de recherche et exploration pétrolières est une activité à forte intensité de capital, risquée, où il est possible de dépenser plus d’un demi-milliard de francs Cfa sans succès. Le risque est du côté des compagnies internationales et lorsque des découvertes sont faites, elles partagent avec le pays ou les pays producteurs hôtes à travers des contrats de recherche et de partage de production. Près 151 puits représentant plus de 500 milliards de francs Cfa ont été forés avec zéro résultat, avant ces découvertes de 2014. Les investisseurs cherchent à minimiser le risque dans un pays qui n’a pas encore de réputation de pays à réserves prouvées, et il fallait rechercher un retour sur investissement avec une découverte technique exploitable et commercialement rentable si tant est qu’on trouve du pétrole.
Il fallait dès lors, rendre le pays attractif sécurisant, stable et compétitif face à d’autres pays à travers le code de 1998, pour attirer les compagnies internationales et les pousser à investir dans la recherche et exploration. L’histoire de l’industrie du pétrole, née depuis plus de 100 ans aux Etats Unis, a démontré que les contrats de recherche et de partage de production constituent une étape significative d’accords entre compagnies internationales et pays producteurs au regard de ses multiples avantages par rapport aux contrats de concession et de service, avec toutes leurs conséquences sur le plan de la stabilité et de la sécurisation des investissements et des intérêts des parties.
Dans l’industrie pétrolière, les expériences ont démontré qu’entre l’étape ou phase de découverte de pétrole et l’exploitation, il s’écoule au moins dix ans sans compter les risques multiples de problèmes de toutes sortes. Il faut rendre grâce à Allah Swt et féliciter le président de la République dans son mode fast track qui a permis d’assister en début 2020 à la signature de contrat d’achat et de vente de Gaz naturel liquéfié entre le Sénégal et la Mauritanie, pour des découvertes annoncées en 2014, avec toutes les étapes et prérequis intermédiaires.
B- L’unitisation ou le partage des ressources transfrontalières et la jurisprudence : un sens élevé de l’Etat du président Sall et des intérêts supérieurs des nations
C’est aussi l’opportunité de relever le sens élevé des intérêts de la Nation du chef de l’Etat à travers l’unitisation, c’est-à-dire le partage des ressources frontalières entre deux pays. Il a fallu qu’il y ait la paix sans laquelle, il ne pourrait y avoir d’exploitation pacifique conjointe dans le cadre confiant d’un partenariat Win-Win avec fifty fifty comme disent les américains 50%/50% en tenant compte des possibilités périodiques de redétermination. En économie d’envergure, il est enseigné que le tout est supérieur à la somme des parties et l’exploitation conjointe permet d’être économique, efficace et efficiente «on budget and on time».
Lorsqu’aucun des deux pays ne peut revendiquer de façon unilatérale et exclusive la propriété de la ressource, lorsqu’aucun des deux pays ne trouve intérêt à ce que ces ressources, matières premières stratégiques soient laissées à presque 3 km en dessous de l’eau, ad vitam aeternam, le Président Maky Sall est à féliciter pour sa diplomatie, son orientation paix et sa vision prospective et proactive dans ses rapports avec notre pays frère qui est la Mauritanie.
Au mois de juin 2018, l’occasion m’avait été donné d’apporter des rétablissements de vérité, et des éclairages dans un journal de la place où un homme politique de l’opposition qualifiait le partage 50/50 entre le Sénégal et la Mauritanie de perte pour notre pays, en se fondant sur des critères erronés et non décisifs, parlant le poids démographique, le taux de natalité et j’en passe, en ignorant totalement les règles et la jurisprudence existante en l’espèce, à savoir la jurisprudence Frigg intervenue en 1976 entre la Grande Bretagne et la Norvège, mais aussi les pratiques internationales en l’espèce. Ceci est très fréquent dans notre pays avec des fausses et graves alertes.
Le poids démographique n’a jamais été décisif dans le partage de ressources frontalières offshores découvertes contrairement aux fausses allégations.
Dans son sens élevé de la diplomatie et des relations internationales, dans ses valeurs d’éthique et d’équité, le Président Sall a compris que les peuples mauritanien et sénégalais étaient un et indissociable, liés par l’histoire et la géographie, en conséquence il a fait preuve de respect et de soucis majeur pour les intérêts supérieurs des deux nations en parfaite symbiose et intelligence avec son frère et homologue mauritanien. Ce qui est à relever et à magnifier.
Si la Grande Bretagne et la Norvège l’ont réussi, le Sénégal et la Mauritanie ne doivent pas l’échouer, avec les mêmes règles en vigueur, et c’est cela la volonté et la préoccupation du Président Macky Sall et de son homologue mauritanien.
C- Un processus long et complexe mais réussi grâce au leadership du Président Sall et à sa haute supervision
La signature du contrat d’achat et de vente de Gnl entre les deux pays est le fruit d’un long processus marqué d’étapes cruciales et complexes de négociations, d’harmonisation et de stabilisation entre les deux pays et entre l’opérateur BP mené par les services compétents (Primature, ministère du Pétrole, Petrosen, Cos-Petrogaz, Mefp, Maese, etc.) regroupés dans un comité technique restreint sénégalais, sous la haute autorité et supervision du chef de l’Etat qui tenait à ce que toutes les contraintes se trouvant sur le chemin critique de réalisation du projet soient levées conformément aux intérêts supérieurs de la Nation.
Il a pris bonne note des délais à respecter dans les programmes d’évaluation, donné des directives de sauvegarder les intérêts de la Nation dans l’exploitation desdites ressources d’hydrocarbures, il a assuré le suivi régulier pour le bon déroulement du programme d’évaluation, sachant que ces découvertes de pétrole et de gaz suscitent beaucoup d’espoir pour le développement socio-économique de notre pays qui sera parmi les pays producteurs de pétrole et de gaz avec tous les avantages sur nos infrastructures, notre industrie pétrolière et notre économie.
Considérant le fait que les délais sont souvent très longs entre les phases d’exploration et de production en passant par l’évaluation, il avait demandé de se fixer des objectifs clairs dans le temps et s’investir à leur réalisation, ce que le Président Macky Sall avait donné comme instruction en intégrant dans une démarche systémique et anticipative, tous ces aspects dans le but d’optimiser les délais de réalisation et d’impacter positivement le développement socio-économique de notre pays, dans une équipe dynamique pluridisciplinaire et multidimensionnelle, avec la coordination et la synergie d’actions de tous les départements concernés, dans le but de concevoir et de mettre en place les stratégies et conditions pour aller vite et bien.
D- Les étapes décisives avant la signature du contrat d’achat de vente de Gnl sous la supervision du chef de l’Etat
La signature de l’accord de coopération intergouvernementale (Aci), le 9 février 2018, à la suite de la mise en place d’un comité restreint sénégalais travaillant avec la Mauritanie qui représente la première étape du processus qui constitue un lancement officiel des études de développement du projet Feed, la mise en place d’un groupe de travail pour l’harmonisation de la fiscalité, la sélection des sous-traitants par la commission des marchés de BP et approuvé par le comité des opérations du Joa, l’étude préliminaire schéma de financement des quote parts des sociétés nationales, la construction d’un modèle économique de financement du projet, amélioré et redimensionné en tenant compte de tous les postes d’investissement, la stabilisation des questions fiscales avec une convention fiscale sur le projet, l’accord d’Unitisation, l’option de financement, la sélection des sociétés sous-traitant et lancement des activités Feed, et enfin la prise de décision finale d’investissement en 2019 sans laquelle , il n’ y a pas d’investissements et par conséquent donc pas de first gas en 2022.
E- Contrats de take or pay : le gaz se vend avant d’être produit au regard des investissements à forte in­tensité de capital et des caractéristiques du marché du gaz par rapport au pétrole
Les quantités de classe mondiale découvertes dépassant de loin les besoins domestiques, il faut attaquer la question des débouchés extérieurs pour assurer un return over Investment et sécuriser l’investissement à travers l’existence de contrats de vente. Les contrats gaziers sont des contrats de type take or pay (Même si tu n’enlèves pas le produit en tant qu’acheteurs, tu paieras tout de même) conclus à long terme sur plus de 15 et 20 ans. Ce sont des contrats stabilisés et sécurisés. Le marché gazier étant un marché régional avec trois grands groupes : le marché européen, le marché américain et le marché asiatique. Dès lors notre pays devrait se positionner comme hub pétro-gazier en Afrique et à l’international. A cet effet, le master plan gas et la stratégie de reconversion de Senelec, ainsi que des investissements au niveau du ou des ports du pays doivent être mis en synergie dès maintenant.
BP gas marketing étant sélectionné à la suite d’un appel d’offres mené par un cabinet international pour la commercialisation du gaz. Il serait bien en application des ambitions du chef de l’Etat en matière de contenu local de capitaliser sur le savoir-faire et l’expérience de BP gas marketing.
A ce stade du financement, le mind set du projet (projet conjoint, mutualisation des efforts et partage des coûts à hauteur des intérêts et participation, partage des revenus) a été maintenu et le partenariat avec l’opérateur BP s’avère win win et stratégique. Le project financing qui est retenu, en lieu et place du corporate financing, offre des avantages multiples, à travers lesquels les partenaires cherchent ensemble et solidairement les sources de financement du projet en vue d’exploiter le gaz présente des avantages en termes d’efficacité et d’efficience, mais aussi en termes de capacité de mobilisation des fonds requis qui sont non seulement très colossaux (plus de 3000 milliards de F Cfa pour notre pays), mais aussi en termes de délais de bouclage des financements, sans compter les risques et complexités des marchés financiers. L’expérience et les capacités de BP ont été capitalisées pour l’intérêt global du projet, des pays et membres du Joa.
F- L’ambitieux programme gas to power du président Sall comme solution structurelle pour la Senelec
I/ Rappel du contexte et de la situation de la société nationale d’électricité avant 2012
– Forte dépendance vis à vis des produits pétroliers ;
– Facteurs exogènes non contrôlables tels que le cours du baril, le taux de change du dollar et la disponibilité du pétrole sur les marchés internationaux ;
– Situation du parc de production à 100% thermique ;
– Déséquilibre et insuffisance de l’offre de production d’énergie face à une demande exponentielle ;
– Des délestages fréquents pour déficit de production ;
– Parc de production vétuste ;
– Réseau de transport de l’électricité vétuste et limité géographiquement ;
– Facture pétrolière salée et lourde pour le budget de l’Etat obligé de supporter une compensation tarifaire à verser à la Senelec ;
– Absence totale de diversification de nos sources de production d’électricité ;
– Accès limité et faible à l’électricité en milieu rural ;
– Absence d’harmonisation entre les tarifs appliqués par Senelec et ceux des concessionnaires en milieu rural qui sont plus élevés ;
– Factures d’électricité plus élevées en milieu rural et de surcroît payées mensuellement.
II/ Les réalisations tangibles du Président Sall avec un changement de paradigme depuis 2012 :
– Renforcement et modernisation des capacités de production ;
– Puissances installées qui ont passé de mégawatts largement en deçà de la demande, à des gigawatts installés excédentaires (plus de 1000 MW de puissances disponibles) ;
– Modernisation et extension du réseau de transport et de distribution électrique avec des boucles et des dorsales électriques pour servir les zones rurales et intérieures ;
– Diversification des sources de production avec le recours aux énergies renouvelables ;
– Objectif fixé atteint et dépassé de plus de 30% d’énergies renouvelables dans notre mix énergétique ;
– Plus de 130 MW de puissance crête ajoutée avec des centrales solaires à Méwouane, Bokhol, Malicounda, Ten Mérina Mérina Dahhar ;
– 100MW de puissance solaire attendus du programme scaling solar de la Banque mondiale ;
– 150MW attendus du parc éolien de Taïba Ndiaye ;
– Eradication presque totale des délestages pour déficit de production ;
– Amélioration de l’accès à l’électricité en zones rurales et périurbaines ;
– Accès universel à l’énergie visé à l’horizon 2025 ;
– Harmonisation des tarifs d’électricité en milieu rural avec ceux de la Senelec en milieu urbain et généralisation de l’échéance bimestrielle ; Eradication et baisse des inégalités et disparités sociales ;
– Création de chaînes de valeurs productives et des synergies économiques en milieu rural ;
– Baisse de 10% des tarifs de l’électricité en décembre 1997 représentant plus de 30 milliards de gains pour les consommateurs conformément à votre politique d’inclusion sociale et votre préoccupation constante pour l’amélioration des conditions et de l’amélioration du cadre de vie de vie de vos concitoyens ;
– Gas to Power à l’horizon 2022, avec les découvertes de pétrole et de gaz pour une électricité à meilleur coût et plus propre.
Après avoir donné un contenu et une signification concrète à la notion de mix énergétique qui, jusqu’en 2012 n’était qu’un slogan, à travers des projets solaires atteignant plus de 130MW de puissance crête sans compter le scaling solar, avec bientôt un projet éolien en phase de finalisation avec des phases globales de 150MW, après le renforcement et la modernisation des capacités de production et du réseau de transport de la Senelec pour l’accès universel à tous à une énergie durable en qualité et en quantité suffisantes, la production d’électricité à partir du gaz produit ici constitue un projet structurant qui impactera significativement le développement socio-économique du pays et l’amélioration du cadre de vie de nos concitoyens, avec une énergie moins chère, plus compétitive pour l’industrie et pour les usagers divers et plus propre.
La volonté du chef de l’Etat ainsi que ses instructions ne visent qu’assurer une disponibilité de l’énergie dans tous ses usages finaux, que ça soit pour les automobilistes, pour les ménages, pour l’industrie, et pour le commerce, en quantité et en qualité suffisantes et à des coûts irréprochables.
Tous ces efforts et réalisations tangibles dans le secteur de l’énergie sont en parfaite cohérence avec votre vision et vos ambitions déclinées plus haut. Ils doivent être consolidés et maintenus comme acquis d’autant plus qu’ils ont été reconnus de tous et sont même positivement sanctionnés par l’agence de développement international du gouvernement des Etats–Unis, le Millenium Challenge Corpora­tion, dont le Conseil d’administration a approuvé le 7 novembre 2018, le second compact, suivi de celui du congrès américain pour un montant de 600 millions de dollars destiné au secteur de l’électricité du Sénégal, au regard de l’importance que représente l’énergie dans le Plan Sénégal Emergent (Pse) devenu le référentiel de la politique économique et sociale jusqu’à l’horizon 2035 et qui, grâce à la mise en œuvre de réformes et de projets phare, a permis une reprise progressive d’une croissance économique soutenable et une amélioration du bien-être social des populations.
C’est pourquoi, il est demandé aux concitoyens de renforcer davantage la confiance, dans la politique énergétique du chef de l’Etat et de nourrir l’espoir de voir les tarifs de l’électricité baisser comme ce fut le cas, sur instruction du chef de l’Etat, en 2017 où il n’y avait aucune échéance électorale, mais une concrétisation de sa volonté et de ses ambitions pour un Sénégal émergeant, mais aussi un souci permanent de l’amélioration du bien-être social et du cadre de vie de nos concitoyens.
A ce niveau, la Senelec, en tant qu’incarnation de l’Etat, dont elle a la charge de traduire en actes ses préoccupations et objectifs doit consolider les acquis et poursuivre ses efforts de rentabilité et ses exigences dans le contrat de performance.
Lorsqu’un ajustement tarifaire est sensible, lorsque la subvention ad vitam aeternam est quasi impossible, la société nationale est obligée de s’adapter au macro environnement actuel dans sa planification stratégique. Pour ce faire, il y a trois leviers, soit augmenter les ventes, soit diminuer les charges, soit les deux à la fois. Il est important de restaurer et de renforcer les bases des relations commerciales fondées sur la confiance entre Senelec et ses clients à travers une charte qualité et une orientation client.
Rien que la production d’électricité avec le gaz constitue une valeur ajoutée considérable pour le pays et un gain économique et social incommensurable provenant des découvertes de pétrole et de gaz, sans compter notre part sur le profit oil, nos redevances, nos impôts sur les sociétés, des cashflows provenant du contenu local, notre part en production, etc., etc.
Notre pays promet des lendemains meilleurs car le pétrole et le gaz n’ont jamais été une malédiction mais des inputs, des ressources naturelles, des leviers financiers pour investir dans des secteurs tentaculaires, diversifier notre économie et créer de la valeur ajoutée et d’emplois et de prospérité.
Tout dans la planification stratégique et les actes posés du Président Macky Sall présage d’une exploitation patriotique, transparente et profitable pour les générations actuelles et futures. May Allah fulfill these goals in peace and growth amine

Demba GAYE – Diplôme énergie et pétrole Hec Montréal en gestion énergie

et pétrole Diplôme Administration des affaires Université du Québec
à Montréal – Ancien Conseiller technique Premier ministre en charge du pétrole et énergie Conseiller départemental à Mbour