En prélude à la sortie de son album Si xel ak xol, prévue après le ramadan, le chanteur Bouba Kirikou a présenté hier son single. Dans ce morceau en folk acoustique intitulé Nice time, l’artiste parle de son histoire d’amour qui n’a pas duré.
Pour mieux faire la promotion de son album en «finalisation», le chanteur Bouba Kiroukou a lancé hier son single baptisé Nice Time. Dans ce morceau en folk acoustique, il relate une histoire d’amour qu’il a vécue avec sa copine. Mais l’histoire a été éphémère malgré le «Nice time» qu’il avait passé avec la fille. «J’ai rencontré une fille et je lui disais depuis que je l’ai connue que je vis du «Nice time», mais si je savais, je n’allais pas le lui dire car à peine je le lui ai dit et on s’est séparés », explique-t-il avec humour. Avant la sortie de son album Si xel ak xol prévue après le mois de ramadan et qui sera composé de 15 titres, Bouba Kirikou a donc décidé de faire découvrir ce single qui fait partie des morceaux que contiendra l’opus. Cela, juste pour que l’album soit bien accueilli à son lancement. Car si l’on se fie à ses propos, les autres artistes ont la chance que l’on fasse leur promotion, contrairement à lui.
Au sujet du single il affirme «Je n’ai pas choisi ce morceau c’est un ami qui l’a choisi, je n’étais pas d’accord car on avait prévu d’abord de faire sortir Save the children. «Mais mon ami m’a conseillé celui-ci», fait-il savoir. L’opus sera présenté sous différentes sonorités. L’on cite quelques-uns de ses titres : Save the children, où il parle des enfants en mauvaises situations tout en folk acoustique, Daddy fait en reggae et dans lequel il rend hommage à son père. Il y a également Déraciné. A travers ce son, il évoque le respect de notre culture, jetant un coup d’œil à la nouvelle tendance qu’est la musique nigériane utilisée par certains artistes ces temps-ci. «Je reste moi-même, je ne colle pas, ni copie pas tout ce qui est en vogue. Tout le monde est nigérian maintenant, ma musique c’est ici», soutient-il. Pour le choix de ces sonorités très variées choisies dans l’opus à venir, l’auteur a informé qu’il ne veut pas seulement se focaliser sur une seule musique. «Si je dis que je fais du mbalax seulement je serais catégorique. Le mbalax n’est pas une musique que l’on peut vendre en ce moment sur le plan international. Mais mon rêve est de faire du rap», dit-il.
La maturité
Son dernier album date de 2013, donc avec cette longue absence de la scène musicale sénégalaise, Papa Louis Marco Mendy alias Bouba Kiroukou, pour son retour dit être plus mature qu’avant. «J’ai beaucoup gagné en expérience c’est ça que je montre en fait à travers cet album », dit-il. Quid du temps qu’il avait passé à travailler sa musique dans d’autres pays et que certains considèrent comme du gâchis au vu de son talent ? «Si tu as la chance de faire de grandes scènes, de rencontrer de grands artistes ce n’est pas du gâchis. Pour dire la vérité ce qui m’a poussé à voyager, c’est que je n’avais rien compris au système musical sénégalais. J’avais envie de vivre autre chose.», a-t-il réagi.
Stagiaire