Certains pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), notamment le Burkina Faso, le Niger et le Mali, sont secoués par des menaces terroristes. Malgré tout, la croissance économique au sein de l’Union a positivement évolué.
«Dans l’ensemble, tous les Etats membres ont enregistré de bonnes performances», s’est réjoui hier Amadou Ba, président en exercice du Conseil des ministres statutaires, à l’ouverture de leur réunion ordinaire.
Auparavant, le ministre sénégalais de l’Economie, des finances et du plan a rappelé que «notre environnement économique se caractérise par une hausse de la croissance mondiale, avec un taux de 3,8%, contre 3,2% enregistré en 2016».
Et la même tendance, selon lui, «est observée au niveau de l’Union avec un taux de croissance de 6,7% contre 6,5% en 2016, soit un taux plus élevé que celui de l’Afrique subsaharienne qui est de 2,8%. Le dynamisme économique observé depuis 2012 au sein de l’Uemoa s’est donc maintenu au cours de l’année 2017, à la faveur de l’amélioration progressive de la conjoncture internationale».
A l’occasion de sa session statutaire du mois de juin 2018, le Conseil des ministres de l’Uemoa a inscrit au menu des discussions plusieurs points dont l’examen du rapport sur la situation économique et monétaire dans l’Uemoa au 31 mars 2018. «Ce document servira de base à nos discussions sur l’état des lieux et les perspectives économiques et financières de l’Union en vue de pendre, le cas échéant, les décisions nécessaires à une croissance inclusive dans la zone», informe Amadou Ba.
Le Conseil devrait par ailleurs se pencher sur «le projet de Règlement portant statuts, organisation et fonctionnement de l’Agence communautaire de supervision de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile (Acsac) et le projet de Décision fixant les modalités de perception de la redevance communautaire de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile». L’adoption respective des deux projets de textes, explique le président en exercice du Conseil des ministres statutaires, «vise à doter l’Agence communautaire de supervision de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile des Etats membres de l’Uemoa d’un référentiel juridique en matière de gouvernance, d’administration et de levée de ressources propres par le biais d’une redevance communautaire de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile, pour le financement de l’Agence».
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