Les usines de la Société de développement et des fibres textiles restent confrontées à un problème d’approvisionnement, a déclaré hier, le nouveau Directeur général de la Sodefitex, en marge de la cérémonie de célébration du départ à la retraite de son prédécesseur, El Bachir Diop. Pape Fata Ndiaye annonce ainsi que l’objectif premier de la société consiste toujours à faire de sorte que les agriculteurs s’intéressent aux cultures en contrat avec l’entreprise. «La Sodefitex est une agro-industrie qui vit de coton, de riz, de maïs, et d’autres spéculations. Et pour vivre correctement, il nous faut ces produits et il faut aller les chercher auprès des agriculteurs en contrat avec la Sodefitex. C’est ce que nous développons et comptons pérenniser pour le grand bonheur de la boîte», assure M. Ndiaye.  Avant de préciser que «le coton est et va demeurer la culture structurelle de la Sodefitex». «Si un homme tient debout, c’est parce qu’il a une colonne vertébrale. C’est comme ça à la Sodefitex, si elle tient, c’est parce qu’il y a le coton. Le coton est l’épine dorsale de la Sodefitex», martèle le Dg. Qui indique que même si à côté, il va être développé d’autres spéculations, le coton continuera de garder une place de choix à la Sodefitex.
Pour la dernière campagne, il y a eu une production de 15 mille tonnes. La campagne n’a pas été très bonne, reconnaît le nouveau patron de la Sodefitex. Cela, à cause de la chenille légionnaire qui a fait beaucoup de dégâts. Cependant, promet Pape F. Ndiaye, des leçons vont en être tirées pour mieux amorcer la saison prochaine. Malgré les difficultés, il va être développé des stratégies pour arriver à de bonnes productions du coton, qui est la culture structurelle de l’entreprise. Autour du coton, il va être développé d’autres spéculations pour mieux  tamponner le risque.
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