Le Collectif des organisations de la Société civile pour les élections (Cosce) et la Plateforme des acteurs de la Société civile pour la transparence des élections (Pacte) se disent «vivement préoccupés» par la dégradation du climat politique, à quelques semaines des élections législatives du 31 juillet 2022, marqué par de «graves risques de confrontations» entre le pouvoir et l’opposition. Dans un communiqué, ces acteurs, tout en renouvelant leurs appels au calme et à la sérénité aux différentes coalitions et listes de candidats engagées dans la compétition des Législatives du 31 juillet 2022, veulent donner leurs contributions pour une «solution juste et inclusive à la crise préélectorale qui risque, si l’on n’y prend garde, de compromettre l’organisation d’élections libres, transparentes et paisibles».
Ainsi, la Société civile donne des pistes. Il s’agit de «rencontrer immédiatement» les différentes listes de candidats en lice pour recueillir leurs opinions et propositions sur la situation. Elle appelle à travailler à la désignation, par le président de la République, d’un expert indépendant sur proposition de la Société civile. Ensuite, il est plaidé l’organisation d’une concertation entre les différentes listes de candidats sur la base d’un rapport présenté par l’expert désigné. Le Cosce et le Pacte invitent également à faire des propositions consensuelles aboutissant à des élections inclusives et à assurer le suivi de la mise en œuvre des accords issus de cette concertation par la Société civile, en rapport avec l’Administration.
Par B. G. DIOP – bgdiop@lequotidien.sn