Pour son premier jour de campagne, le candidat de la coalition SonkoPrésident a promis une baisse de l’impôts sur les sociétés.
Le rond-point de la rue Vieux Sing Faye sur les allées du Centenaire a été le point de chute de la caravane de Ousmane Sonko. Pour son premier jour de campagne électorale, le candidat de la coalition Sonko Président s’est engagé, une fois élu président de la République, à réduire l’impôt sur le revenu et sur les sociétés. «L‘impôt sur les sociétés, qui est autour de 30%, va passer à 23%. Concernant les personnes physiques, celui qui n’a pas 250 mille francs Cfa par mois ne payera pas 50 francs d’impôt», a promis le leader de Pastef, accompagné de Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye, entre autres.
Face à ses partisans qui ont rempli le rond-point, Ousmane Sonko a aussi promis de revoir le système fiscal qui, selon lui, accorde des exonérations fiscales injustifiées aux multinationales. Des actions qui, annonce-t-il, serviront à financer le développement à partir des ressources internes. «Le Président actuel a bradé notre pétrole, notre gaz et nos ressources naturelles. On va renégocier tous les contrats. On ne peut pas faire partie des 25 pays les pauvres du monde et qu’on voit nos ressources être bradées de la sorte», s’est offusqué le candidat Sonko. D’après lui, le Ter qui «ne devait même pas coûter 500 milliards a finalement coûté 1 400 milliards».
Enfin, Ousmane Sonko a vanté son programme par rapport à ceux des autres protagonistes du 24 février prochain. «Il ne s’agit plus de faire des promesses démagogiques. Le Peuple sénégalais doit être très exigeant vis-à-vis de ses acteurs politiques. On est prêt pour le débat dès ce premier tour parce qu’on a le meilleur programme. Nous sommes les seuls à oser la vraie rupture, à toucher du doigt les problèmes fondamentaux de ce pays», conclut-il.
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