Le nouveau gouvernement sénégalais, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko, a récemment pris des initiatives louables visant à renforcer la transparence et l’efficacité des institutions publiques. Lors d’une intervention devant la jeunesse patriotique du Sénégal, Sonko a évoqué des audits approfondis dans plus de 60 structures administratives et a souligné la nécessité de renégocier les contrats miniers et gaziers pour garantir que les richesses naturelles profitent pleinement aux citoyens sénégalais. Peut-être que les pierres précieuses trouveront enfin leur chemin jusqu’aux routes sénégalaises, au lieu de disparaître mystérieusement !

Lors d’une récente intervention, Ousmane Sonko a rappelé à la presse ses obligations telles que stipulées dans le Code de la presse sénégalais. Sonko a souligné que les médias, tout en jouant un rôle crucial dans la société, doivent respecter les principes d’éthique et de responsabilité. Son discours visait à rappeler aux organes de presse qu’ils doivent agir en toute transparence et équité, sans se soustraire aux règles et devoirs qui leur incombent. En d’autres termes, la presse doit être aussi transparente qu’une vitre bien nettoyée -et non pas opaque comme un vieux rideau de cuisine !

L’expression «quatrième pouvoir» désigne la presse et les médias, reconnus pour leur rôle de contre-pouvoir face aux trois pouvoirs traditionnels de l’Etat : Exécutif, Législatif et Judiciaire. Ce terme souligne l’importance des médias dans la surveillance des actions gouvernementales et dans la protection de la démocratie. Toutefois, il est crucial de noter que ce pouvoir n’est pas accompagné d’une immunité similaire à celle des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. La presse doit opérer en respectant les lois en vigueur, sans bénéficier de protections spécifiques contre les conséquences de ses actions illégales ou non éthiques. En gros, même les super-héros doivent payer leurs contraventions de stationnement !

Il devient impératif de réguler le secteur des médias au Sénégal afin d’assurer un fonctionnement équitable et transparent. Les entreprises de presse, comme toute autre entité économique, ont le devoir de s’acquitter de leurs obligations fiscales. Le respect de ces obligations est essentiel pour garantir une concurrence loyale et contribuer au développement économique du pays. En s’assurant que les médias paient leurs impôts comme tout le monde, le Sénégal peut renforcer la crédibilité et l’intégrité de son paysage médiatique, tout en soutenant les efforts de développement national. Après tout, même le journaliste le plus audacieux a besoin de payer ses factures d’électricité !
Le discours de Ousmane Sonko rappelle à juste titre que la presse, tout en jouant un rôle vital de contre-pouvoir, doit également respecter les lois et les règles éthiques. La régulation et la responsabilisation des médias sont essentielles pour maintenir la confiance du public et garantir une presse libre mais responsable. Le nouveau gouvernement sénégalais, en prenant des mesures pour renforcer la transparence et l’équité, montre la voie vers un avenir où les médias et les autorités publiques travaillent ensemble pour le bien de tous les citoyens. Et qui sait, avec un peu de chance, nous pourrions même éviter les gros titres sensationnels sur les déboires fiscaux de magnats des médias !
Moustapha SENE,
Mba Management et Sécurité des SI