Maintenant que nous nous sommes réveillés, et avons vu s’envoler nos rêves de grandeur, aussi bien à la Can qu’à Addis, il serait peut-être temps de commencer à travailler pour l’avenir. Et renforcer enfin nos points forts, plutôt que de continuer à prendre des vessies pour des lanternes, parce que nous avons été membres du Conseil de sécurité, ou que nous avons atteint les quarts. Nous avons trop rêvé pendant 50 ans, et nous n’avons pas vu la Guinée-Bissau nous rattraper, ni le Tchad nous dépasser. Il est maintenant temps de travailler.