Samuel Sarr saisit le tribunal de Dakar pour une plainte. L’ancien ministre de l’énergie poursuit, de nouveau, Cheikh Amar, pour les délits de tentative d’extorsion de fonds, faux et usage de faux en écritures privées, dénonciation calomnieuse et association de malfaiteurs.

Le juge du deuxième cabinet est chargé de l’instruction de cette affaire. Il s’agit du même cabinet qui avait traité de la première plainte aboutissant à l’inculpation de Samuel Sarr. L’ancien ministre de l’énergie sous Abdoulaye Wade devient, du coup, poursuivant.

Samuel Sarr réactive une accusation vieille de quelques mois des jours après son inculpation et son placement sous contrôle judiciaire. Une peine résultant d’une procédure enclenchée par Cheikh Amar, le directeur Tracto Service Équipement (Tse). Partie civile dans ce dossier, le patron de Tse dit avoir été victime d’un abus de confiance portant sur la somme de 2 milliards de francs Cfa.

Les conditions de la remise de la somme, et pas des moindres, font polémique entre les parties. Samuel Sarr soutient avoir reçu les 2 milliards comme l’acompte d’une dette de 7 milliards de francs Cfa contracté par Cheikh Amar auprès de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade.