L’ancienne députée du mouvement «Osez l’avenir», Marème Soda Ndiaye, et le professeur, Mary Teuw Niane, rejoignent le cercle des souteneurs du candidat à l’élection présidentielle, Bassirou Diomaye Faye. Choisi comme plan B par Ousmane Sonko, ce dernier, qui est placé en détention, est Secrétaire général et n°2 de l’ex-parti Pastef.Par Amadou MBODJI –

Une pluie de soutiens s’abat sur le candidat Bassirou Diomaye Faye en direction de l’élection présidentielle. Marème Soda Ndiaye, ancienne députée, a annoncé hier son alliance avec cette Coalition «Bassirou Président».

Un soutien intervenant après l’adhésion d’autres personnalités politiques telles que Mimi Touré et Mary Teuw Niane, renforçant de manière   notable, l’assise du candidat de l’ex-parti Pastef sur le chemin de la prochaine échéance électorale, croient savoir les pro-Sonko.

Députée de la 13ème législature, Marème Soda Ndiaye, présidente du Mouvement africain de la jeunesse pour l’équité, l’unité et le renouveau social (Majeurs), justifie sa décision de soutenir Diomaye Faye en fondant celle-ci sur le  résultat d’une rencontre avec Bassirou Diomaye Faye himself, qui a eu lieu le jeudi 25 janvier 2024 à la Maison d’arrêt du Cap Manuel. Une décision entérinée après d’amples discussions avec les membres et sympathisants de la plateforme de Mme Ndiaye.

Dans un communiqué, un appel à la population sénégalaise, et plus particulièrement aux jeunes, a été lancé par Marème Soda Ndiaye en les encourageant à récupérer leurs cartes d’identité en masse et à participer activement à la sécurisation du processus électoral. Cet appel met en lumière l’importance de l’engagement civique dans le contexte électoral actuel du Sénégal.

Un autre soutien pour Bassirou Diomaye Faye, il s’agit de Mary Teuw Niane, ancien ministre de l’Enseignement supérieur.
Un soutien acté malgré le fait qu’il soit un candidat «disqualifié» pour la Présidentielle et qui a publiquement annoncé son soutien à Diomaye Faye. Mary Teuw Niane appelle désormais l’électorat à «se rallier derrière la figure de la jeunesse et de l’intégrité que représente Bassirou Diomaye Faye». «Adultes, sages, soutenez votre enfant, portez-le au sommet de l’Etat dès le premier tour pour que notre pays s’inscrive dans la voie de la paix, de la justice, de la liberté, de la souveraineté et de la prospérité», exhorte l’ex-Recteur de l’Ugb.

Réagissant à la déclaration de Ousmane Sonko vis-à-vis de son candidat, Maïmouna Bousso se projette déjà sur l’élection en indiquant la voie qui mène à la victoire du candidat choisi par Sonko. «Enfin, pour une large victoire au soir du 25 février, je réitère mon appel à tout le monde, particulièrement aux leaders et responsables de la Coalition «Diomaye Président», pour que le souhait à l’ouverture du Président Sonko soit une réalité», lance Maïmouna Bousso. Le choix porté sur Bassirou Diomaye Faye traduit, selon elle, la vision de Ousmane Sonko.   «Pour le compte du projet et de l’ensemble des forces vives, qui l’ont soutenu et accompagné jusque-là, je voudrais personnellement et, au nom des Forces citoyennes, m’en réjouir du fond du cœur ; pour ensuite, le remercier et le féliciter pour la vision, la clairvoyance et la logique dont il fait preuve en faisant un tel choix», a soutenu la présidente des Forces citoyennes.

Pour Mme Bousso, Bassirou Diomaye Faye a le profil de l’emploi.  «Aussi, voudrais-je, à travers ce présent communiqué, féliciter et encourager Monsieur Bassirou Diomaye Faye, candidat choisi raisonnablement, répondant au profil souhaité à tous points de vue par l’écrasante majorité des Sénégalais. Puisse le Bon Dieu faire qu’il gagne au premier tour pour un Sénégal meilleur», ajoute-t-elle.

Secrétaire général et n°2 de l’ex-parti Pastef, Bassirou Diomaye Faye a vu sa candidature validée par le Conseil constitutionnel alors qu’il est en prison. Bassirou Diomaye Faye  est placé sous mandat de dépôt pour «diffusion de fausses nouvelles, outrage à magistrat et diffamation envers un corps constitué», à la suite de la publication d’un post sur les réseaux sociaux où il critiquait le comportement de certains magistrats.
ambodji@lequotidien.sn