A Thilogne, la contribution de Farba Ngom dans Thilogne association développement est diversement appréciée. Certains apprécient le geste du maire des Agnam à sa juste valeur, mais dénoncent l’«immobilisme» des Apéristes de la commune.
La guerre des tendances apéristes de Thilogne se poursuit. Et c’est dans ce contexte qu’une polémique autour de l’orientation de Thilogne association développement (Tad) fait rage entre les organisateurs de cette structure organisatrice du Festival international et culturel de cette commune du département de Matam. Si l’association est, selon ses promoteurs, «apolitique» et d’«intérêt général», elle fait face cependant à des intérêts nourris par différents acteurs politiques de la ville. Si la contribution financière du député-maire des Agnam, Farba Ngom, a été jugée importante par les partisans de ce dernier, d’autres n’ont pas apprécié le geste de celui qui n’est pas du village. Le trésorier adjoint de Tad ne s’explique pas les critiques contre Farba Ngom qui, selon lui, «a aidé l’association, du mieux qu’il le peut, à organiser le festival alors que des hommes politiques de la commune ont préféré croiser les bras». El Hadji Kane, qui se dit d’«aucune obédience politique», dénonce donc «l’immobilisme de certains détracteurs de Farba Ngom qui doivent fédérer leurs actions pour l’intérêt de Thilogne».
Mais au-delà de leur commune, il les invite à admettre que n’eut été «l’apport» de Farba Ngom, la région de Matam «serait oubliée dans les projets de l’Etat». Par conséquent, M. Kane estime que «les autres politiciens dormeurs doivent ravaler leur fierté et travailler avec Farba Ngom pour le développement de Thilogne». Parce que, regrette-t-il, «Thilogne, bien que faisant partie des projets de Macky, est l’une des moins avancées du pays». El Hadji Kane se dit d’autant plus inquiet que les contempteurs du maire des Agnam sont aussi de l’Apr.
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