Un spectacle de danse et de concert de flamenco intitulé : «L’art de la haine et de l’amour» s’organisera au Grand théâtre le samedi 14 octobre prochain. Les organisateurs de ce rendez-vous devenu annuel et placé sous l’égide du ministère de la Culture et de l’ambassade d’Espa­gne à Dakar promettent des innovations.

«L’art de la haine et de l’amour !» C’est le titre du spectacle flamenco qui va se jouer le samedi 14 octobre prochain au Grand Théâtre à l’occasion de la Fête nationale espagnole. Ce sera un spectacle de danse et de concert de flamenco de Pablo Rubén Maldonado et sa compagnie. L’initiative n’est pas une première. Les deux pays (Sénégal et Espagne) se sont longtemps accompagnés culturelle­ment. «L’ambassade d´Espagne et le Grand Théâtre national de Dakar ont présenté à plusieurs reprises des spectacles de flamenco de compagnies espagnoles», informe un communiqué dont nous avons eu copie. Mais pour cette année, beaucoup d’innovations vont être faites à l’issue de ce énième spectacle. «Cette fois-ci, ils offrent un spectacle novateur, combinant le flamenco espagnol traditionnel avec un instrument peu habituel dans ce type de musique qu’est le piano, comme expression d’une volonté d’innovation et de renouveau tout en conservant ses racines, par la voie d’artistes extraordinaires», promet-on.
Le document de présentation du projet renseigne également que, «L’art de la haine et de l’amour» est le titre d’un projet musical ayant lieu pendant des moments de crise dans lequel l’artiste se réinvente. Quant à Pablo Rubén Maldonado, il est un musicien gitan de racines flamenco d’une famille d’artistes renommés qui étudia entre autres au Conser­vatoire supérieur de musique Victoria Eugenia de Grenade. Disposant d’un bagage musical varié, il fut primé plusieurs fois notamment par avec le Prix national «Flamenco Hoy 2011» en tant que meilleur disque instrumental pour En dehors de la réalité. Cet artiste qui jouera du piano flamenco sera, précise-t-on, accompagné au chant par Juañarito Carrasco, aux percussions et à la batterie par Pancho Brañas et par l’impressionnante danseuse Karen Lugo, «pour une soirée inoubliable».
Stagiaire