Par Amadou MBODJI

– Accroché à la fin du match contre le Togo, le président de la Fédé foot, Me Augustin Senghor, revenant sur le programme des Lions en direction du match contre le Congo, a rappelé que le stade Alphonse Massamba-Débat a une pelouse synthétique. Une pelouse acquise pour lors des 11e Jeux africains de 2015.
Une situation assez embarrassante pour les hommes de Aliou Cissé qui ont l’habitude de jouer sur du gazon naturel. Du coup, les Lions qui jouent les Diables Rouges demain à 17h à Brazzaville, vont devoir s’adapter. Et pour y arriver, Abatalib Fall donne sa recette.
«C’est vrai que nos Lions n’ont pas l’habitude de jouer sur du gazon synthétique. Par rapport au match de mardi, il va falloir prendre toutes les dispositions pour qu’il n’y ait pas de déconvenue ou de facteur bloquant. Si on n’a pas l’habitude de jouer sur gazon synthétique, ce sera difficile surtout sur l’anticipation, la vitesse du ballon et les changements de direction. Tout cela va impacter le jeu», analyse l’entraîneur de l’équipe du Port Autonome de Dakar (Ligue 2). Le technicien sénégalais estime que cela appelle de la part de l’équipe sénégalaise «d’être outillée et de s’adapter» par rapport à la pelouse synthétique qui, selon lui, «constitue une surface où les joueurs auront à faire à une certaine débauche d’énergie». «Les articulations au niveau des chevilles et des genoux vont souffrir. Il va falloir intégrer tout ça et s’adapter par rapport à l’objectif qui est de ramener un résultat positif de Brazzaville.»
Parlant des chaussures avec lesquelles les joueurs devraient jouer sur cette pelouse synthétique, Abatalib Fall estime que «l’idéal serait d’avoir des godasses appelées stabilisateur ou à défaut des crampons moulés».
En conclusion, le coach du Port pense que «ce sont des professionnels, ils sont conscients de cela. Et je pense qu’ils feront le nécessaire pour être prêts. Dans le professionnalisme, comme on dit, il faut s’avoir s’adapter à tout». D’ailleurs les Lions, qui ont quitté Dakar dimanche, auront l’occasion de s’entraîner sur ladite pelouse deux fois avant la rencontre.
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