Stade de Senghor – Les fédé plient bagages : L’Arène nationale comme point de… chute !

Par Hyacinthe DIANDY – Comme annoncé dans notre édition du 4 février dernier, les fédérations et autres groupement sportifs ont été sommés de quitter les locaux du Stade Léopold Senghor à partir du 15 février, pour les besoins de la réhabilitation de l’infrastructure. Depuis cette date, c’est le branle-bas du côté des structures concernées, qui ont commencé à plier bagages. Les Chinois devant prendre leur quartier incessamment, afin de débuter les travaux.
Du coup, les conséquences de ce «déguerpissement» seront lourdes pour certaines fédérations sportives et autres structures sous-régionales, qui ont leur siège au Stade Senghor et devront trouver un autre «point de chute».
En effet, c’est plus d’une dizaine de structures qui sont concernées. On peut citer, entre autres, les fédérations d’escrime, de tennis, de rugby, de jeu de dames, de handisport, du Cnp, des courses hippiques, l’Uassu, l’Orcav de Dakar, le Centre international de développement du volley-ball. L’athlétisme sénégalais est aussi impacté. En effet, les athlètes de Dakar vont perdre la seule piste d’athlétisme (bien que détériorée) mise à leur disposition. Pire, le Centre de développement de l’athlétisme africain (Cdaa) va aussi déménager. Dirigée par le médaillé olympique, El Hadji Amadou Dia Bâ, cette structure, sous la coupe de la Confédération africaine d’athlétisme (Caa), pourrait devenir une Sdf (Sans domicile fixe). En effet, elle risque gros en quittant son siège du Stade Senghor. Car en partant, le centre de Dia Bâ perd et son siège et la piste d’athlétisme, la seule, en attendant celle à venir de l’annexe du Stade Olympique à Diamniadio.
Pourquoi pas les locaux de Dakar Aréna ?
On devine du coup la situation assez embarrassante que vivent ces «impactés». Reste à savoir quelle sera leur lieu de destination. Pour le moment, Le Quotidien a appris que l’Etat est en train de tout faire pour trouver un point de chute à ces fédérations et autres groupements sportifs concernés. C’est ainsi que les locaux de l’Arène nationale ont été ciblés pour y loger certaines structures. Le seul hic, nous souffle-t-on, c’est l’exiguïté de la grande salle où devraient s’installer les sièges de ces différentes fédérations.
D’aucuns aussi visent les locaux du Dakar Aréna. Mais encore faudrait-il convaincre M. Gallo Bâ, Dg de la Sogip, souvent réticent quand il s’agit de mettre cette infrastructure à disposition. La Fédé de basket ne dira pas le contraire.
hdiandy@lequotidien.sn