Tout en continuant à faire la promotion du badminton au Sénégal, les responsables de cette discipline se projettent vers la création de clubs et de Ligue. Cela ne va pas tarder, a laissé entendre Amadou Bassirou Kane, 2ème vice-président du Comité national de promotion du badminton du Sénégal (Cnpb). En attendant que cela puisse être concrétisé, Antoine Diandy dit Tony, le président du Cnpb, et ses collaborateurs continuent de procurer la formation aux acteurs de cette discipline. C’est ainsi que deux stages d’immersion viennent d’être bouclés à l’intérieur du pays. L’un s’est tenu à Saint-Louis le 2, 3 et 4 février et l’autre à Thiès les 5 et les 6 février dernier.
«Ce programme est une continuité du programme «Shuttle Time» qui a été élaboré par la Confédération africaine de badminton, chapeautée par la Fédération mondiale de badminton et l’Association francophone de badminton qui permet d’encadrer et de développer le discipline partout où le besoin se fera sentir. Nous avons préféré être à l’intérieur du pays», a déclaré le président du Cnpb.
Revenant sur l’étape de Saint-Louis, Amadou Bassirou Kane de souligner que les 12 jeunes Badistes, qui ont eu à participer au stage d’immersion, «ont été formés dans plusieurs techniques de jeu». «Plusieurs aspects du jeu ont été visités. D’abord l’échauffement, la musculation, le placement, l’occupation du terrain, de l’espace technique, les frappes. Ils ont pu vraiment se concentrer sur toutes les facettes du jeu», note M. Kane avant de soutenir que «l’étape de Thiès consistait à organiser une formation des officiels, les arbitres, les juges, suivie le deuxième jour d’un tournoi».
Ayant en point de mire les Jeux Olympiques de la jeunesse (Joj) de 2026 au Sénégal, Tony Diandy de réaffirmer l’argument qui veut que «les jeunes athlètes soient bien préparés» pour prendre part à ces joutes. Et cela dans un contexte sanitaire «assez compliquée» avec la pandémie du Covid qui a obligé les responsables de la discipline à se plier à des restrictions.